Mali : Carte d’identité

Destination : Mali – Pays DogonCarte Mali
Tour operator : Voyage Alibert : Au pays Dogon
Date : du 24 au 30 novembre 2008
Particularité : aucune
Auteur du récit : Céline

Résumé du voyage :

Jours 1 à 3 : En route pour le pays Dogon
Après la première journée consacrée au voyage, le deuxième jour se déroule tranquillement, à la vitesse d’une pinasse descendant le Niger. Une journée atypique comme on en avait jamais fait mais qui fut super à tout point de vue. Quelques stops pour agrémenter le voyage avant notre première nuit au Mali sur les bords du fleuve.
Le troisième jour nous rapproche du Pays Dogon en passant par la ville de Djenné. Notre première nuit sur une terrasse sera plutôt froide et ventilée.

Jours 4 à 8 : Trek dans le pays Dogon
Le trek à proprement parlé. Rien que nous et quelques dogons pendant 5 jours. Les nuits sur les terrasses des maisons ou au bord de la falaise, un ciel étoilé magnifique, des rencontres incroyables un art magnifique, des échelles bien d’ici, bref, le pays Dogon. Un très beau trek aux paysages variés, à la chaleur écrasante la journée et aux nuits dans le vent.


Jour 1 : Bréthencourt – Mopti

14h, on part de la maison. Dans la voiture : les bagages pour 10 jours au Mali et le chien. On dépose Donut à sa pension, le Moulin Galveau, une pause par le McDo de Parinor II et nous voilà à Roissy CDG Terminal 3.

Il fait froid. Il y a même eu de la neige ce matin… on a du mal à croire qu’on part retrouver la chaleur et le soleil !

Il est 20h quand l’avion décolle pour 6h de vol. A 2h (heure locale = -1h), nous arrivons à Mopti. Là, nous sommes accueillis par un grand malien qui nous colle dans un minibus où il y a déjà un autre couple. On patiente une bonne demi-heure avant d’être au complet.

Le mini bus démarre avec notre guide Ibrahim. Nous sommes 10 tout rond : Geneviève, Bertrand, Jacques et Agnès, Michel et Marie-France et Michel et Valérie.

On arrive dans un hôtel où nous attendent du pain et de la confiture. Impossible de savoir si oui ou non il est prévu qu’on dorme ! Finalement, après ce 4ème repas de la journée, on nous amène à nos chambres. On dormira quand même 3 heures cette nuit.


Jour 2 : Descente du Niger en pinasse

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Debout tôt, la nuit a été très courte. On part à Mopti pour embarquer sur une pinasse. Dans le port, les bateaux sont tous agglutinés les uns sur les autres. Les porteurs chargent nos affaires puis nous prenons place à bord de notre embarcation.

La pinasse est assez grande pour que nous ayons tous la place de nous étendre, bien plus que nécessaire. On profite de ce calme pour poursuivre les présentations de chacun autour d’un petit déjeuner.

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La journée sur la pinasse à descendre le Niger vers Djenné est très agréable. Tantôt nous profitons des canapés à l’abri du soleil, tantôt nous profitons de la brise rafraîchissante sur les bords du bateau le bras pendant le long de la coque à la recherche d’une vaguelette un peu trop aventureuse.

L’embarcation est légère et on sent le bateau bouger au moindre déplacement de l’un d’entre nous.

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Nous faisons halte pour visiter un village de pêcheurs, premier contact avec la population : étrange, on nous regarde avec méfiance. On n’est pas très à l’aise, une sensation de voyeurisme rempli l’atmosphère…

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A l’approche de la nuit, le bateau accoste sur la rive déserte. On monte notre tente… ou plutôt notre moustiquaire ! Une tente mais sans la toile extérieure. Douche rapide à la lingette et on va manger sur le bateau dans le noir ! Dès qu’on allume une lampe, des milliers d’insectes arrivent. Impossible d’ouvrir la bouche sans la remplir de protéine.

C’est parti pour notre première « vraie » nuit en terre malienne.

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Jour 3 : Visite de Djenné et transfert au pays Dogon

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La nuit fut bonne. Après toute la fatigue accumulée ces derniers jours, on se sent plus en forme ! On range tout et c’est reparti sur la pinasse qui nous amène à Djenné.

Arrivés au port, alors qu’on débarque à peine avec d’autres touristes, les vendeurs sont déjà là, à l’affût. On commence les affaires : colliers et couvertures négociés jusque dans le mini-bus !

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On arrive vite au centre de Djenné où un guide de la ville nous en fait faire le tour. Les rues sont propres, pas de déchet ni de gens allongés par terre. Elles me font l’effet d’une ville au travail. Au cours de la visite, le guide nous donne quelques explications sur les maisons : le nombre de colonnes présentent sur la façade correspond au nombre de femmes, les buttes au-dessus, c’est le nombre d’enfants.

Après la visite, on va déjeuner. Au menu : bière locale bien sûr, pintade au citron avec frites et banane Plantin, en dessert, mini bananes. Après le repas, on retourne au port de Djenné pour traverser le fleuve et rejoindre le pays Dogon par la route.

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Nouvel arrêt… et nouveaux achats !

Après c’est 5 heures de route pénibles. Arrivée de nuit, une douche, dîner et on va se coucher sur le toit d’une maison. Première nuit à la belle et en plein vent… on mange plus de sable qu’on ne respire d’air !

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Jour 4 : Pays Dogon, nous arrivons !

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Aujourd’hui, 4 à 5 heures de marche, direction le village d’Ibrahim. Sur le chemin, les gamins nous courent après pour nous attraper les mains et nous demander des cadeaux, des bidons, de bonbons…

Le paysage défile : des baobabs géants et beaucoup beaucoup de cailloux ! On grimpe la falaise, la chaleur est écrasante. Vers 10h30 on fait une pause à l’entrée d’un village au pied d’une rivière. L’air est plus frais à l’ombre des baobabs géants.

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Plus qu’une heure de marche et on arrive au village d’Ibrahim, Yendouma. A notre arrivée on s’installe sur une terrasse, un seau d’eau nous attend pour nous laver les mains. Le rituel du déjeuner commence, bière et repas arrivent et le coup de barre suit rapidement. Une petite sieste s’impose sur les matelas.

Après un peu de repos, Ibrahim nous emmène faire le tour du village. On passe beaucoup de temps chez le sculpteur. Geneviève et nous sommes très intéressés par une statue, réplique de l’une qu’on peut trouver au quai Branly. Bertrand se lance pour nous dans une très longue négociation.

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Après la boutique cadeaux, on part visiter l’école et le dispensaire. On rentre au « campement » prendre une douche puis un bon dîner où la négociation pour la statue continue.

Nuit sur la terrasse, le sol en béton rend toute la chaleur accumulée dans la journée. J’ai l’impression de dormir sur un sol chauffant.

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