Tour operator : Pas de préparation
Date : du 27/06/2014 au 2/07/2014
Particularité : Visite de ville
Auteur du récit : Céline
Tour operator : Pas de préparation
Date : du 27/06/2014 au 2/07/2014
Particularité : Visite de ville
Auteur du récit : Céline
Déjà 3 jours que je suis à Copenhague avec mon équipe We’R : Catherine et Geoffroy. Nous avons fait 2 films : Les essais presse de Trafic et le succès de Dacia au Danemark. Nous avons aussi éclusé quelques bières ensemble sur le port Nyhavn, c’est là que népoux me retrouve.
Première soirée tranquille, une petite bière sur le port, puis un burger et carpaccio en terrasse. On rentre au B&B dans Vesterbro à pied. Au dodo !
On se lève tard. Première grasse mat’ depuis un siècle au moins ! A 10h30, on décolle enfin. Quelques achats pour le petit déjeuner et on file louer les vélos.
Enfourchés sur nos bolides on file tout droit (ou presque) vers le marché aux puces… qui n’est pas du tout là ! A la place, un marché plein de bonnes choses. Des tartines danoises, des spécialités espagnoles, italiennes et pour représenter la France… Brioche dorée ! Ok, passons…
On choisi une bonne salade composée et 500g de fraises, les meilleures de la terre du monde entier ! Un truc de fou ! Arrosé d’un jus d’orange fraîchement pressées on est prêt pour aller attaquer les visites de l’après midi. Bon après un passage par au magasin de tissus “Stof 2000” bien sûr !
Arrivée au château de Rosenborg, on pose nos vélos à l’entrée et nos bagages dans les consignes. C’est un grand château en briques rouges. Très complet, beaucoup de décorations et de meubles. Bon ce n’est pas le genre de château qu’on préfère… On fini par le trésor avec les couronnes de Christian IV et V, sacrées bestiaux ornées d’immenses pierres.
Juste en face de Rosemborg, il y a Statens Museum for Kunst, le musée des beaux-arts de Copenhague. On n’y reste pas longtemps, népoux n’accroche pas. Quelques œuvres qui me marquent quand même : un portrait de Descartes, un joli Mortensen, un tableau qui fait penser au Cri et un autre à Hopper. Enfin dans les trucs rigolos : un baby-foot à trois (mythique !) et un poisson rouge dans un blender (était-il branché ?).
A deux pas de la petite sirène d’Andersen, on file la prendre en photo entre 2 brochettes de japonaises.
On rentre manger dans notre quartier en déambulant dans les rues au hasard. En sortant des sentiers battus, on découvre de petites rues, des jolies boutiques, des maisons colorées. On adore se balader en vélo dans cette ville. Tout y est pratique et bien pensé. On est à 2 coups de pédales (ou presque) du B&B. On mange sur le pouce dans un restaurant vietnamien juste en face, le “Lele”, excellent !
Puis on repart arpenter la nuit copenhagoise en vélo jusqu’à une heure avancée…
On se lève tard, eh oui, encore ! Mais ce matin il peut, on a donc une bonne excuse ! On en profite pour trainer un peu et on se fait un super petit déj avec nos courses de la veille.
Dès la première éclaircie, on pédale vers Ny Carlsberg Glyptotek, le musé du jour ! On passe les arts étranges et les sphinx, pour découvrir de belles sculptures en marbre blanc et quelques Rodin. Puis les salles des peintres français que j’attendais : Gauguin, Matisse, Monet, Manet, Degas…
Je venais découvrir Gauguin et c’est finalement Degas qui m’a le plus ébloui. J’avais l’impression de voir les tutus danser pour moi. Chaque fois qu’une peinture me plait, je la vois s’animer. Je vois la mer de Monet bouger au rythme des vagues et la couturière repriser sa chemise. Ils sont vivants devant moi après des dizaines d’années (des centaines ?). Je suis Walter Mitty… ou presque.
Enfin, on profite un peu de ce joli musée, la lumière est belle dans la grande verrière qui ressemble à un oasis.
Comme il pleut toujours, on va se rassasier au Burger King avant d’aller faire quelques emplettes. Ensuite, direction le quartier “alternatif” de Christiania. Coup de chance, le mauvais temps à l’air de tourner. Ici, c’est une espèce de no man’s land. Un squatte géant, des stands pour acheter de la Marie-Jeanne, des jeunes, des hippies, des tags jolis, des sculptures moins jolies…
Jolie balade dans le soleil descendant (oui, il ne se couche pas vraiment à cette époque de l’année !). On repasse chez Lélé, décidément, c’est très bon ! Dîner au B&B et petite soirée tranquille. Seb regarde notre prochain voyage pour la Malaisie pendant que je résume celui-ci.
Après les aléas du matin (déjeuner, prolonger la location de vélo, etc…) on est devant le parc d’attraction copenhagois, Tivoli, quand il ouvre ses portes à 11h. Le plus vieux parc d’attraction d’Europe est plein de charme.
Des jolis espaces verts bien entretenus, des fleures (il n’y en a presque pas dans la ville), des jolis pavés, des décors soignés. Mais rien de faux, pas de carton pâte, pas de bonhommes en mousse. Il flotte un air de sincérité, de vrai et de simplicité qui ne nous quittera pas de la journée. On y est bien à Tivoli.
Après l’ambiance, les attractions !
On commence doucement avec le train de la mine, un petit coaster en bois, pas méchant mais avec des sensations sympas. Puis sous la mine, Seb tire sur tous les petits diamants (bon bah moi je suis nul à ces trucs là, normal…). On fait un premier tour avec les attractions tranquilles, dont le grand huit rouge en forme de dragon.
Pour le déjeuner, ce sera local (enfin !) avec des Smørrebrød au bord du lac. Le resto est très sympa, ils ont une micro brasserie (donc on boit une bière maison), et on goute 5 tranches (Smørrebrød) différentes. Tout est excellent et on profite du soleil éclatant du jour. Après ça, une bonne sieste d’une heure sur la grande pelouse et on file attaquer les “vrais” manèges !
D’abord les chaises volantes qui montent vraiment très haut. Seb se force à venir avec moi. En fait ce n’est pas trop flippant, même si on tourne à 70 km/h. La vue sur toute la ville est géniale. On a vraiment l’impression de voler sous les harnachements habituels.
Ensuite, la tour genre ascenseur. Celui de Barcelone m’a traumatisé. Je veux dépasser ça. Quitte à en refaire un, autant le faire ici. Les manèges de Tivoli sont tous très doux. La montée est longue. En haut je regrette déjà ! La chute, je hurle, j’ai peur, je ne suis pas morte, ouf, vivante !
Les avions en folie. Ceux là je les guette depuis que je suis dans la ville. Un mélange de “machine à G” et de pieuvre qui tourne dans tous les sens. Je ne voulais pas les faire, mais maintenant que j’ai dépassé toutes mes peurs, allons-y ! Une fois dedans c’est le flippe. Le monsieur nous demande si on préfère aller en avant ou en arrière. Seb choisi pour tout le monde : le mieux c’est en avant ! On bouge dans tous les sens, puis les tours s’enchaînent, les G augmentent, plus d’air, voile blanc. Je me force à rester éveiller, je me force à respirer. Ce truc en met plein la gueule ! Un fois sorti, tout va bien. Sacré manège quand même.
Il va falloir faire que des petits trains pour finir la journée. On n’a plus 20 ans (enfin surtout Seb !). On retourne aux comptes d’Anderson que j’avais bien aimé le matin, puis la mine 2/3 fois encore.