Destination : Nord de la Sardaigne (Bosa, Alghero, Arzachena et beaucoup de plages)
Tour operator : Voyage organisé par nous même
Date : du 23 août 2010 au 3 septembre 2010
Particularité : Premier voyage avec Pierre (6 mois)
Auteur du récit : Sébastien
Sardaigne
Jour 1 : Direction Bosa
23 août 2010, 7h du matin ! Pour une fois, on n’est pas obligé de se lever à l’aube pour prendre un avion à 4h du matin.
Cette fois-ci on décolle à 12h35 alors on prend notre temps, même si on préfère arriver en avance à Orly car cette année on a Pierre avec nous… l’avion avec un bébé c’est nouveau et c’est toute une aventure !
Après 3 bonnes heures d’attente et un peu de retard, on décolle pour 1h28 de vol. Direction Olbia en Sardaigne.
Le vol n’a pas été simple avec Pierre qui a dormi au décollage et à l’atterrissage mais a bien su se faire connaître de nos voisins entre les deux. Je n’imagine pas partir avec un bébé en Amérique ou en Asie…
A Olbia on récupère la poussette (pas si simple car elle n’était pas avec les valises et personne ne nous avait prévenu !) et la voiture. Direction Bosa.
Le GPS nous indique 2h de route. C’est donc parti en Fiat Qubo (pas terrible comme voiture !) pour traverser l’île d’Est en Ouest.
Arrivée à Bosa vers 18h, soit 9 heure après être parti de Bréthencourt… C’est pas si près finalement la Sardaigne.
En tout cas, Bosa semble être très jolie et surtout très très colorée. La vue que nous avons d’en haut en arrivant montre des maisons turquoise, jaune, orange, verte, le tout très vif. La ville est surplombée par le château dominant le fleuve qui se jette dans la mer. Vraiment très chouette.
On s’installe donc tranquillement et dînons sur place puisque nous logeons dans une Tratoria (qui a quelques chambres) : Il Melograno. Après un bon repas, on va se coucher car Pierre n’en peut plus. Il est exténué après cette longue journée.
Demain, les vraies vacances comment.
Jour 2 : Bosa
Aujourd’hui on prend notre temps. C’est enfin les vacances alors on en profite.
Après un petit dej assez simple, on part visiter la ville. On se gare dans le centre, puis direction la partie historique de Bosa. C’est plein de petites rues très étroites et en pente bien sûr, puisque Bosa est construite à flan de colline. Les maisons font 3 étages et sont très colorées, comme la vue d’ensemble de la vieille nous le laissait présager.
On profite d’un resto perdu dans la vieille ville pour faire notre halte du midi. La serveuse à complètement craqué sur Pierre et passe son temps à jouer avec lui, à tel point qu’elle se trompe et donne notre commande à une autre table… on a attendu longtemps avant de manger !
Après le restaurant, fin de la balade en ville sur les bords du fleuve puis retour à la chambre pour faire une petite sieste. A Bosa, plus aucune vie entre 13h et 16h.
On passe la fin d’après midi à la plage à essayer de mettre Pierre dans l’eau. Après de nombreuse tentatives, il fini par y aller jusqu’au ventre mais il n’ira pas plus loin. Pour une première ce n’est pas si mal. On verra demain pour faire mieux.
Pour notre repas du soir, on décide de se trouver une petite pizza à emporter pour manger sur notre terrasse et profiter de la vue qu’on a sur les montagnes. Et bah contrairement à ce qu’on pourrait croire, trouver une pizza en Italie… enfin à Bosa au moins, ce n’est vraiment pas si simple. Après 1h30 de recherche on rentre enfin à notre chambre pour déguster notre première pizza du séjour.
Jour 3 : Bosa
Hum hu humm hum hum hummmm, Hum hu humm hum hum hummmm, hum hu hummm humm humm humm Népouse, hum hu hummm humm humm hummmmmm !!
Ce matin réveil matinal (8h) pour profiter de la matinée plage.
C’est donc sur un joyeux anniversaire que je réveille Népouse pour nos 8 ans de rencontre… C’est pas rien quand même !
Petit dej et préparation rapide du bébé pour pouvoir passer un peu de temps à la plage avant les grosses chaleurs de midi. Arrêt au magasin pour acheter un parasol, puis on prend la route d’Alghero pour trouver une plage à la sortie de Bosa qui est recommandée par le guide. Résultat : 12 km de lacets dans les montagnes et 3 plages payantes avec galets ou rochers au choix… Conclusion : après 1 heure de route, retour à Marina Bosa, la même plage que la veille. Après tout elle était très bien !
Arrivée à 10h30. 2ème tentative pour mettre Pierre à l’eau. C’est beaucoup mieux aujourd’hui puisqu’il y va jusqu’à la poitrine. On décide donc de sortir la bouée… et c’est un grand succès ! Au bout de 2h, la chaleur est trop forte alors on rentre manger à notre hôtel/resto de la charcuterie et du fromage Sarde. Trop bon.
Après ce bon repas, petite sieste, qui va certainement devenir la tradition des vacances, puis quelques courses pour que Pierre puisse manger pendant toutes les vacances.
Et après tout ca, devinez quoi ? Plage ! 1h30 entre 18h et 19h30. C’est sympas la plage le soir. Y a pas grand monde, il ne fait pas trop chaud et ca détend des labeurs de la journée. Cette fois-ci on laisse Pierre tranquille car il est bien crevé.
Après un sprint photos à travers tout Bosa pour profiter du soleil couchant, on termine la soirée dans le centre de Bosa. Petit repas très léger dans une gelateria afin de pouvoir profiter pleinement de délicieuses glaces en dessert.
21h30, c’est parti ! Le concert d’accordéon commence. Esprit guinguette, tous les Sarde dansent. C’est assez incroyable l’ambiance bon enfant qui règne. Jeunes et vieux, familles et célibataires se côtoient dans une ambiance simple et festive. Ça fait plaisir et ça fait du bien de passer une bonne soirée.
Retour à la maison pour écrire le journal pendant que Pierre et Népouse font déjà dodo ! Pas de répits pour les travailleurs.
Demain on part pour Alghero et ses belles plages du nord de l’île. L’agritourismo devrait être moins joli qu’ici mais il y aura une piscine… et ca, c’est super !
Jour 4 : Bosa – Alghero
Ce matin c’est le départ pour Alghero. Le petit déj pris et les valises prêtes en un temps record nous permettent de partir vers 10h30.
On préfère la SP42, petite route sinueuse de montagne qui longe la côte, à la grande route principale. Une quarantaine de kilomètre où mer et montagne se succède au grès des virages. Les petites criques s’enchainent les unes après les autres. Le paysage est superbe et ressemble à se qu’on imagine de la Corse qu’on ne connait pas encore.
Au détour d’un virage, on surplombe légèrement notre destination. Plus que quelques kilomètres nous séparent de cette ville fortifiée qui, vu d’ici, est très prometteuse. Les remparts sont imposants et un dôme érigé non loin de la vieille ville sort du décor.
Quelques minutes plus tard, la voiture est garée sur le port, le bébé dans la poussette et nous voilà parti à l’assaut d’Alghero. Il n’est même pas midi alors pas question de déjà rejoindre notre lieu de résidence.
On flâne donc tranquillement avec Pierre, on fait une petite pause pizza et lorsqu’on voit le panneau : « Meilleure glace de la ville », la frénésie nous emporte ! Une triple boule pistache, crème (faut bien essayer de nouveaux parfums) et la systématique noisette s’impose donc à nous. En fin connaisseur que nous sommes maintenant, on peut dire qu’il s’agissait bien d’une glace et non d’une « Gellata » ! Bonne, mais très classique.
C’est sur cette déception qu’on retourne à la voiture. Il n’est pas encore très tard, mais la mauvaise expérience de la Sicile nous impose la prudence. Mieux vaut ne pas attendre le dernier moment pour trouver notre agritourismo.
Finalement, grâce au GPS c’est un jeu d’enfant. Après quelques kilomètres sur un chemin de cailloux à travers les vignes, nous arrivons à Il Vigneti, notre lieu de villégiature pour 3 jours.
Devant l’accueil, un petit mot nous indiquant que le check-in se fait à 16h (dans 1h15 !) mais qu’on peut appeler un numéro de téléphone. Je m’en charge donc, et en anglais, pour avoir la même info, la propriétaire n’est pas là et il faut attendre 16h.
Heureusement la piscine est là ! On en profite donc pour aller se rafraichir en attendant et continuer à habituer Pierre à l’eau. D’ailleurs, comme son papa, il préfère la piscine à la mer.
Après quelques longueurs de piscine et s’être installé dans notre chambre, on décide d’aller faire un tour dans les environs. D’après notre hôte, il n’y a rien à part Alghero. Ca promet !
On prend donc la route, aidé du guide et on se retrouve dans la plus grande exploitation vinicole de l’île. Certains diront bizarre… moi je dirais coïncidence ;o) On en profite donc pour acheter 2 bouteilles souvenir du coin.
La journée se termine à la table d’hôte. Pour faire simple on a décidé de manger sur place. On apprend d’ailleurs que les agritourismo n’ont le droit de nous servir que leur propre production (viande et légume).
Ce qu’on avait pas bien saisi par contre, c’est qu’il s’agissait d’un repas traditionnel Italien avec une entrée, un plat de patte, un plat principal et un dessert, sans oublier un saucisson en apéro ! Et quand je dis un saucisson c’est bien un saucisson entier pour deux !
L’antipasti était excellent : Aubergine tendrement cuite avec une sorte de beignet de poulet. Le reste du repas fut sans intérêt et beaucoup, beaucoup trop copieux. On est sorti de table en roulant, et pas à cause du vin ! La nuit s’annonce très difficile.
Demain on devrait aller sur les plages du nord considérées comme les plus belles de l’île. Mais on verra si le programme ne change pas d’ici là.