La nuit fut bonne. Après toute la fatigue accumulée ces derniers jours, on se sent plus en forme ! On range tout et c’est reparti sur la pinasse qui nous amène à Djenné.
Arrivés au port, alors qu’on débarque à peine avec d’autres touristes, les vendeurs sont déjà là, à l’affût. On commence les affaires : colliers et couvertures négociés jusque dans le mini-bus !
On arrive vite au centre de Djenné où un guide de la ville nous en fait faire le tour. Les rues sont propres, pas de déchet ni de gens allongés par terre. Elles me font l’effet d’une ville au travail. Au cours de la visite, le guide nous donne quelques explications sur les maisons : le nombre de colonnes présentent sur la façade correspond au nombre de femmes, les buttes au-dessus, c’est le nombre d’enfants.
Après la visite, on va déjeuner. Au menu : bière locale bien sûr, pintade au citron avec frites et banane Plantin, en dessert, mini bananes. Après le repas, on retourne au port de Djenné pour traverser le fleuve et rejoindre le pays Dogon par la route.
Nouvel arrêt… et nouveaux achats !
Après c’est 5 heures de route pénibles. Arrivée de nuit, une douche, dîner et on va se coucher sur le toit d’une maison. Première nuit à la belle et en plein vent… on mange plus de sable qu’on ne respire d’air !