Jour 5 : Alghero – Plages de Stintino

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Comme prévu, aujourd’hui on va aller dans le Nord de l’île pour se baigner. Avant ça on prend notre premier petit déj à I Vigneti où on retrouve bien l’esprit des agritourismo que nous avons déjà fait : un choix très complet et de qualité. Ce repas est d’ailleurs à l’image de la qualité des lieux. Une hôte très gentille (qui parle au moins 4 langues), un cadre magnifique, où la piscine, bien que simple, est très appréciable, un superbe jardin à palmier et une pelouse verte ce qui est assez rare en Sardaigne.

C’est donc après une préparation rapide (enfin, aussi rapide qu’on le peut avec un bébé) qu’on prend la direction de Stintino et de ses plages légendaires (enfin pour la Sardaigne, restons calme !). Le GPS annonce 1 heure de route, c’est 2 fois plus que se qu’on pensait lorsqu’on a préparé notre voyage en France. Tant pis, c’est quand même parti !

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Plage de La Pelosa

 

Arrivée là bas, c’est le choc. D’abord à cause du monde. C’est archi bondé !!! Nous qui aimons la tranquillité, on est servi. Vu d’en haut, c’est un tapis de parasol qui s’étend devant nous.

Le 2ème choc, c’est la beauté du site. Pour une fois, le guide disait vrai. C’est magnifique.

On termine notre approche en longeant la file interminable de voiture. Ca n’en fini plus. On se gare loin, très loin de la plage de sable de «La Pelosa », qu’on avait vu. Tant pis, on se pose sur les rochers juste à côté du fort qui gardait le passage… à une autre époque !

Finalement on arrive à s’installer confortablement pour profiter de cette eau turquoise. Pour un peu on se croirait aux Maldives.

On prépare petit Pierre, et hop c’est reparti, on le met à l’eau avec sa bouée. Finalement il commence à aimer la mer. Il est à l’aise, bat des pieds et sourit… Notre fils est un futur Jacques Mayol c’est sûr !
Népouse n’est pas en reste non plus puisqu’elle part nager pas moins de 25 minutes là où elle n’a pas pied, et ca c’est relativement nouveau.

A 13h, on est dans la voiture, prêt à repartir. 2h30 après notre arrivée, le temps de parking est écoulé et Pierre commence à en avoir marre Il faut dire qu’à cette heure de la journée, même sous le parasol il fait vraiment chaud. On se met donc en quête d’un petit resto.

On s’arrête un peu plus loin dans un petit port très sympa de Stintino ville. On trouve de quoi manger avec vue sur la mer. Le repas n’est pas terrible mais la vue est belle donc ca ira.

On profite du retour pour aller voir les petites plages qui bordent la côte. On en trouve une toute petite où il n’y a que 2 personnes. C’est super tranquille, loin du flot touristique et il y a même un petit carré de sable pour s’installer. C’est décidé, bien que cela soit un peu loin, demain on revient ici !

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Vue des villas de I Borgi

 

Le retour à I Vigneti est un peu long à cause de la fatigue, mais la piscine et la sieste nous attendent à l’arrivée. Un peu plus loin sur le chemin du retour en cherchant un supermarché pour Pierre, on tombe sur un complexe de villa : I Borgi ; Le poste d’entrée avec barrière et garde annonce la couleur. Ici vous entrez chez les riches. Les villas avec piscine se succèdent les unes après les autres avec évidement une vue imprenable sur la mer. La Californie n’a qu’à bien se tenir !

Remparts d’Alghero

 

On traverse la vieille ville par toutes les rues qu’on trouve et on en fait le tour par les remparts. Après cette petite pause, on reprend la voiture pour Alghero afin d’y passer la soirée. On arrive là bas juste pour le couché du soleil. Ça nous permet de faire quelques photos de la ville avec une belle lumière.

En arrivant vers 19h il n’y a pas encore grand monde. Les restos commencent à peine à se remplir lorsque Népouse jette son dévolu sur l’un d’entre eux caché dans une petite ruelle. Il faut quand même savoir que se sont les bancs dans le mur qui l’ont fait s’arrêter… et le carpaccio de thon ;o)

En tout cas, le choix fut excellent ! Tartines de pain trempées dans de l’huile d’olive pour l’apéro suivi du carpaccio de thon et d’une assiette de charcuterie/fromage. Le carpaccio est servi avec du sel d’Hawaï. Cela ressemble à de la fleur de sel, mais c’est noir. Comme dirait l’un de nos illustres compatriotes, ca claque du bec ! Tout ce petit repas était accompagné par un verre de vin maison et une panacotta est venue terminer ce délicieux repas.

Il est environ 22h30 lorsqu’on quitte le restaurant et la vie commence seulement en prendre place dans les rues d’Alghero. Les Sardes sont enfermés chez eux entre 13h et 22h. Ce qui passait pour une ville endormie, voir morte est en fait pleine de vie ! Nous ne sommes juste pas habitués à ces horaires.

On profite donc de l’animation qui règne dans la ville, comme une démonstration de Capoeria. C’est beau et impressionnant.

On termine la soirée en déambulant, entre petites ruelles fort sympathiques, remparts, yachts de lux, magasinage et fête foraine. On traine les pieds de fatigue pour retourner jusqu’à la voiture mais la soirée était excellente.

Alghero est une ville très charmante qui mérite vraiment qu’on s’y arrête. Je pense que nous reviendrons passer la soirée de demain.


Jour 6 : Alghero – Plages Saline

Aujourd’hui on avait prévu de se lever tôt et de partir pour les plages du Nord à 8h45. Finalement c’est l’heure à laquelle on s’est réveillé. Couché trop tard j’imagine…

C’est donc après une préparation expresse qu’on part pour notre petite plage isolée qu’on a repérée la veille. Prêt à descendre de la voiture, on comprend pourquoi elle est déserte : il s’agit d’une propriété privée ! Quelle déception !!!

Tant pis, on repart pour la plage située juste avant qui de loin, semble très longue et très peuplée. Dommage d’avoir fait tant de route pour ça.

Finalement en arrivant sur la plage, petite surprise. Elle est effectivement très grande, mais également très étroite. 5 à 6 mètres entre le début et le bord de l’eau. Et en plus ce n’est pas du sable mais de tous petits galets. C’est bien mieux que du sable car ça ne colle pas partout, plus confortable que des gros galets et moins gadouilleux que l’herbe. Définitivement, c’est notre revêtement de plage préféré. Quant au cadre, il est sympa mais pas aussi magique qu’hier.

Après 3 heures sur place, le vent vient à bout de notre patience, on préfère rentrer après avoir passé un très bon moment.

De retour à notre chambre, les traditionnels piscine/sieste se succèdent. C’est trop bien les vacances !

Pour passer la soirée, on est retourné à Alghero qui nous avait tant enchanté la veille. On a profitait d’avoir encore un peu de lumière pour visiter la vieille ville. En hommage à notre voyage à NY nous sommes montés en haut du Top of Alghero. L’une des tours de fortification de l’enceinte de la ville. Pas d’un très grand intérêt.

 

 

 

 

 

 

On continu à déambuler dans les petites ruelles, on fait une petite pause pizza/gellata et sur le chemin du retour, on tombe sur une chorale qui se prépare pour un récital. On profite donc de ce moment très agréable et totalement imprévu. ¾ heure de chant au cœur de la citée de pierres… inoubliable !

On rentre enfin se coucher après avoir fait un détour par le marché (à touristes) nocturne où l’huile d’olive de producteurs locaux côtoie les remorques et les poêles à bois (en Sardaigne ?!!)…

Demain on quitte Alghero, content d’en avoir si bien profité !

 


Jour 7 : Alghero – Arzachena

 

 

 

 

 

C’est notre dernier petit déjeuner ici alors on en a bien profité. On pli les bagages et c’est parti pour Sassarine, ville étape de notre remontée vers Arzachena.

La ville aurait pu être vraiment sympa s’il y avait eu un peu de monde et que les magasins étaient ouverts, mais un dimanche à 12h… L’expression « c’est mort » prend tout son sens !

On arpente tout de même la ville grâce au parcourt préconisé par le guide. Toutes les églises sont évidemment fermées, mais on profite tout de même de la magnifique façade de la cathédrale.

Petite pause repas au café d’à côté ou Pierre se met lui aussi à la Gellata… et il adore ça ! Pour l’instant, sa préférence va au chocolat.

On repart pour aller voir une fontaine, Symbole de la ville. Au moins ca devrait être sympa de voir ça. Et bien non seulement le parc pour y accéder est fermé (si si les parc aussi sont fermés ici), mais le peu qu’on aperçoit est absolument sans intérêt ! En même temps, on aurait dû s’en douter puisqu’il n’y avait aucune photo de cette fontaine dans notre guide.

On reprend la route en début d’après midi pour les 100 derniers kilomètres qui nous séparent de notre dernier B&B du séjour. Moitié autoroute, moitié route de montagne, le parcourt est très agréable. Villages mignons et paysages grandioses, la route est bien plus agréable que le premier jour. On passe même devant une forêt d’arbre à liège où tous les troncs sont à nu jusqu’à 2 mètres de haut tel un caniche sortant du toiletteur !

Le B&B se trouve à l’extérieur de la ville. On y accède par une petite route qui donne sur le domaine posé entre les montagnes. C’est tout simplement grandiose.

Notre petite chambre est accolée à la maison des propriétaires et surplombe la piscine de quelques mètres. De petites terrasses dissimulées dans le jardin sont propices à l’apéro tandis que les transats mi-ombre/mi-soleil appellent à la détente. Il y a de la pierre partout et des montagnes à 360°. C’est sans conteste l’un des plus beaux endroits où nous ayons résidé, tout pays confondus.

Le calme qui y règne est très apaisant et on attend presque la nuit avec impatience pour voir le ciel qui promet d’être très étoilé.

Dès notre installation terminée on opte pour le teste de la piscine. Elle est fraîche, très fraîche, mais après toute cette route ca fait du bien.

Alors que la fin d’après midi arrive, on prend la route pour rejoindre Arzachena. On s’aperçoit vite que la ville n’a aucun intérêt. On pousse donc jusqu’à Palau par la route côtière. Contrairement à notre précédente région, les plages sont très petites (mais magnifiques). On comprend maintenant d’où viennent les photos qu’on peut voir dans les guides ou sur les cartes postales.

La faim nous fait accélérer jusqu’à Palau, petite ville très touristique, comme toute ville côtière qui se respecte. Les restos sont de bien mauvaises qualités et l’accueil plutôt froid. On trouve néanmoins une Gellataria excellente… la meilleure du séjour. On note bien l’adresse pour y revenir.

On se promène dans le centre ville, qui n’a lui non plus pas un grand intérêt, pour arriver sur un marché en train de s’installer. Il est 21h30 !! Ils sont fous ces Sardes !!!

Après avoir fait 4 fois le tour de ce marché, nous rentrons nous coucher.
Demain on teste les supers plages « carte postale ».


Jour 8 : Arzachena – Costa Smeralda

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Première nuit ici… Ca va on dort bien, à part Pierre qui doit encore s’habituer à un nouveau lit. Il fait grand beau temps mais le vent a beaucoup forci pendant la nuit. Obligé de fermer tous les parasol… c’est pas bon signe tout ça !

Après un petit dej gargantuesque, où les tartes sucrées/salées sont servies à profusion, on part en direction de Puorto Cervo, point de départ de notre périple le long de la Costa Smeralda.

On sent dès notre arrivée que les gens sont plutôt aisés ici. Que des villas à flan de collines avec vue panoramique sur la mer. Porto Cervo est le point de départ des Ferry pour Bonifacio. Pas de plage ici, juste un port alors demi tour, direction Pevero, première plage du parcourt. Ca a l’air sympa, c’est petit, la vue est belle et malgré le vent, le sable ne s’envole pas trop. Allé, on teste la plage !

On sort donc tout l’attirail du plagiste et on commence à s’installer. Finalement le vent est plus fort que ce qu’on pensait. Impossible de planter le parasol… tant pis, on fera sans en restant moins longtemps. On installe la tente de Pierre pour le mettre à l’ombre. Grosse rafale, la tente s’envole. Je me retourne, la poussette est part terre !!! Inimaginable, Pierre était dedans. Heureusement il n’a rien eu à part une grosse frayeur. En 2 minutes tout est remballé et on est de retour à la voiture. Pas de plage aujourd’hui.

C’est hyper frustrant car il fait beau, chaud (mais pas trop), malheureusement le vent nous empêche de sortir. Tant pis, on continu à descendre la côte et on comprend son nom : Côte d’Emeraude. Les paysages sont grandioses, les plages magnifiques, la mer… comme dans un rêve. Seule bémol, les plages sont très peu accessibles en voiture. Certaines demandent une heure de marche. Autant dire qu’avec un bébé et une poussette, ce n’est pas envisageable. On se contente aujourd’hui de quelques photos prisent sur le bord de la route.

On a quand même repéré une petite plage tranquille pour demain si le vent a faibli. Ce coin de la Sardaigne est vraiment très joli mais on est très limité avec un bébé. Finalement la côte Nord/Ouest est plus accessible.

La faim approche, alors faute de baignade aujourd’hui, on en profite pour visiter la région. Le guide parle d’un village « San Panteleon » coincé dans les montagnes. C’est un très joli village avec beaucoup de pierre et une petite église très jolie d’extérieur (l’intérieur des églises Sarde est très minimaliste de ce qu’on en a vu).

Arrêt au seul café pour faire manger Pierre. Le serveur ne vient même pas nous voir pour prendre la commande ! Au vu de la clientèle présente, on ne doit pas faire assez chic… ou local, je ne sais pas. Tant pis, après le repas de Pierre on part un peu énervé pour aller manger à Arzachena.

De retour au B&B vers 15h, on « profite » des conditions climatiques pour faire les cartes postales, écrire le journal et faire une petit sieste en espérant que les jours qui suivent seront plus calmes.

Finalement, en fin d’après midi, le ras le bol de rester enfermé nous gagne. Les montagnes qui nous entourent nous appellent depuis l’instant où nous sommes arrivés. On met donc Pierre en écharpe dans mon dos et c’est parti pour une grosse heure de marche.

On prend un peu de hauteur pour dominer tous les environs. Encore un panorama 360° de toute beauté. Une bonne balade qui fait du bien à la tête et aux jambes après cette journée bien pourrie. Et en plus, hormis au sommet et aux promontoires intermédiaires, nous étions abrités du vent… ca aussi ca fait vraiment du bien !

De retour à la chambre, la lassitude de manger au restaurant nous guète déjà ; Et oui, ça peut faire sourire, mais trop de resto tue le resto. Du coup on est allé faire les courses au supermarché. Bière pour l’apéro, produit frais pour un sandwich maison, le tout sur la petite terrasse qui surplombe la piscine. Aaaaaaahh !!! ça fait du bien. Ca ne reste qu’un sandwich, mais faute de cuisine on se contente de quelque chose de simple.

Petite soirée tranquille, sans personne, au calme dans un lieu magnifique. Et pour que tout soit parfait, le vent est tombé. Pourvu que cela reste comme ça demain car les plages nous attendent.


Jour 9 : Arzachena – Plage del Principe

Le vent est tombé ! Youuuouuuhh !!!

Il est 7h30 lorsque Pierre nous réveille (pour lui les vacances sont synonyme de réveil tôt) et la première chose qu’on vérifie, c’est qu’il n’y a plus de vent. Plages nous voilà !

Premiers au petit dej, on est prêt à partir tôt pour avoir l’une des 3 places de parking à côté de la petite plage qu’on a repérée hier. Manque de chance, une fois sur place, à côté de la plage de Romazino, toutes les places sont prises. Surement des locaux qui laissent leurs voitures ici pour être tranquille. Tant pis, on se rabat sur la plage del Principe qui n’est pas très loin et que le guide conseil pour sa beauté.

On se gare et on commence les 10 minutes de descente à pieds avec Pierre dans la poussette. Elle se mérite cette plage…

Les 3 premiers quarts du chemin se font bien mais la fin est beaucoup plus difficile. Entre la pente importante pour descendre sur la plage et les rochers, on est obligé de porter la poussette. Je pense que nous sommes les premiers à venir ici en poussette. On mériterait une médaille.

Content d’être enfin arrivés, mais appréhendant déjà la remontée, on admire cette petite plage. Sa taille est très modeste, en forme de croissante de lune et entourée de rochers. Comme partout de ce côté de la Sardaigne, l’eau est couleur émeraude et le sable fin. D’ailleurs les gens ne s’y trompent pas puisqu’il n’y a pas moins de 2 yachts, 3 zodiaques et 1 voilier qui ont jetés l’encre en face de nous. Dommage car ca nous gâche la vue.

L’eau y est froide, surement suite à la journée de vent d’hier. L’endroit reste néanmoins très agréable pour y manger. On n’ira pas jusqu’à dire que la plage est inoubliable, on est d’ailleurs loin du rêve de la Pelusa ou de Saline qui sont désormais nos étalons de mesure, mais on y a quand même passé 3h00 très sympa.

Bizarrement, la remontée fut plus rapide que la descente… mais plus physique aussi. En plus, à cette heure de la journée, 14h00, le soleil cognait sacrément.

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Une piscine ? Non c’est bien la mer !

 

Retour au B&B, pour la pause de midi afin de laisser passer les grosses chaleurs.

Repas, piscine, pas de sieste pour Pierre qui malgré la fatigue préfèrent tester nos nerfs et notre patience, lecture, écriture… bref que du classique.

Pour la soirée, on cherche un petit quelque chose pour manger à Arzachena… en vain ! Cette ville est définitivement morte. Il n’y a rien. La localisation n’est pas mal car on n’est pas loin de plein de choses, en tout cas de plein de plages, mais on est à côté de rien !

On retourne donc à Palau où on trouve un petit pub bien sympa, le Pixie, qui fait soirée karaoké, et surtout qui sert des pâtes fraîches.

Népouse goutte enfin le Botarga dans ses pâtes. C’est très salé avec un arrière-goût de mer sans aucune ressemblance avec les œufs de saumon comme on a pu le lire. Pas d’un très grand intérêt. On en a également profité pour goûter la Mirto, spécialité sarde. C’est pas très fort et pas mauvais, mais je n’irai pas jusqu’à en ramener, contrairement à Céline qui a beaucoup aimé. Faut dire qu’elle avait déjà bu une Caprina avant alors ses facultés de jugements étaient altérées ;o)

Évidemment, on ne pouvait pas revenir à Palau sans retourner prendre une glace à cette fameuse gelataria. A priori ce n’était pas la bonne heure car il y avait au moins vingt-cinq personnes. Autant dire que le service été expédié et sans gentillesse. Heureusement que les glaces sont bonnes. Mais la prochaine fois on en teste une autre !

Avant de partir, petit tour (encore) au marché, mais cette fois pour acheter quelques souvenirs.

Demain on va tester les plages du nord.

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Plage del Principe