Jour 2 (1ère partie) : Vulcano et Lipari

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Le réveil est plutôt difficile… surtout pour Céline. Après une courte nuit le vendredi (fête oblige) et le voyage du dimanche, difficile de s’en remettre.

Après un petit dej très bon (on a même eu des pâtisseries qui se mangent contrairement à Rome), on prend le bus pour Milazzo où un catamaran nous attend (attention, c’est juste un gros bateau à moteur, pas un voilier). Sur la route, petite pause photo à Messine. On descend du bus, on prend une photo et on remonte. Nous ne sommes pas encore aller au japon, mais nous n’avons jamais été aussi proches du japonais !!

Messine est la 3ème ville de Sicile après Palerme et Catane. C’est d’ici que tout transite entre l’île et le continent puisque nous sommes au détroit. C’est d’ici que la distance entre la Sicile et l’Italie est la plus courte, 3.3km. Un pont est déjà en construction mais les travaux sont pour l’instant à l’arrêt. Normalement ça devrait reprendre en 2010… mais ça dépendra du gouvernement à ce moment-là.

En attendant, Messine espère ne pas voir l’arrivée de ce pont puisque cela impliquerai la fin de l’activité portuaire et de la majorité des emplois. Aujourd’hui, même les trains arrivent d’Italie par bateau (NDLR : depuis, le projet a été complètement abandonné suite à la crise).

On reprend donc le bus après cette petite pause de 5 minutes pour continuer notre périple sur les îles Eoliennes.

C’est notre 2ème jour en Sicile et 2 choses en ressortent : tout est sale et les Italiens… ont une tête d’Italien.

En route pour les Iles Eoliennes

En route pour les Iles Eoliennes

 

Après 2 heures de bus et une courte attente, nous voilà montés dans le catamaran. Une traversée d’une heure et demie nous attend pour relier Milazzo à Lipari. Le peu qu’on connait pour l’instant de Lipari (explications d’Yves), c’est que c’est le Saint-Tropez de Sicile, ou Ibiza. Le rendez-vous de toute la “jet set”. En été, la ville passe de 10 000 à 60 000 habitants !

Après notre installation dans le studio de l’hôtel, les petites courses au supermarché pour acheter de l’eau, et surtout de la bière locale, on se retrouve dans les jardins de l’hôtel où nous accueille Eduardo. C’est le propriétaire de l’hôtel, connu dans toute l’île pour son excentricité. C’est un collectionneur compulsif puisqu’il récupère tout ce qu’il trouve pour l’exposer dans son hôtel… il n’y a pas une seule place de libre sur les murs. C’est un vrai personnage ! Il est très gentil et parle même le français.

On rencontre donc les 4 personnes manquantes du groupe, une petite présentation rapide de Bruno, Geneviève, Agnès et Pascale puis Yves refait le topo de la semaine… c’est long !
Après une heure, départ pour Marina Corta où nous allons déjeuner dans un resto. Les pâtes sont excellentes, et encore une fois, les Siciliens sont très gentils. Après cet interlude, on prend un bateau privatisé pour nous rendre à Vulcano, célèbre volcan qui donnera son nom au style de volcan explosif.

Et oui, c'est hyper dangereux ce qu'on fait !

Et oui, c’est hyper dangereux ce qu’on fait !

 

On débarque sur la plage et l’ascension commence presque aussitôt. C’est dans un chemin de cendres (sous forme de cailloux) que débute la grosse partie… une bonne grosse montée de 200 mètres pour se réchauffer sous les 35 petits degrés  que nous offre le soleil. Arrivée en haut après une bonne heure de marche, on sent les vapeurs de souffre qui émanent du cratère.

On continue le peu de montée qu’il reste pour passer de l’autre côté du cratère et atteindre le point culminant à 395 mètres d’altitude. De là, une magnifique vue sur le cratère, avec en arrière-plan, l’île de Lipari et la mer qui nous offrent un magnifique spectacle sur les fumerolles de soufre.

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Le cratère de Vulcano est caractéristique des volcans explosifs, exactement comme on a pu le voir sur le Bromo. Les similitudes entre les deux volcans sont flagrantes. La vue depuis le sommet de Vulcano sur l’ensemble des îles Eoliennes (c’est l’île la plus au sud de l’archipel) le rend peut-être un tout petit plus joli, même si la caldera du Bromo est impressionnante.

Après une petite pause biscuit au sommet, la redescente se fait dans les fumerolles de soufre.  A la température ambiante élevée, s’ajoute celle des gaz qui sortent brûlants pour former des fleurs de soufre absolument magnifiques. La cristallisation est très nette et très belle.

Il nous faudra une dizaine de minutes pour redescendre à travers les fumerolles et finir dans un énorme nuage de soufre. On est proche de la suffocation. La fin du tour du cratère est très pénible mais ne dure heureusement pas longtemps.

Difficile de respirer dans les fumerolles... mais ça fait de belles photos !

Difficile de respirer dans les fumerolles… mais ça fait de belles photos !


 
Après avoir repris notre souffle, direction la buvette en bas du volcan pour une petite pause. L’occasion pour moi de goûter une spécialité locale : Le lemon soda, boisson à base de pulpe de citron. C’est très bon, assez sucré pour ne pas être amer, mais pas trop pour que cela ne soit pas écoeurant.

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  • mh

    “les italiens ont une tête d’italiens”
    et quelle tête ils ont les italiens ?
    c’est vrai que les photos dans les fumerolles sont superbes

    • Bah toi qui a passé un peu de temps en Italie tu ne trouves pas que l’italien a un certain style « caricatural » ? Pas tous évidement mais je me souvient que là bas cela nous avait marqué ;o)

      • mh

        Non, ça ne m’a pas vraiment marquée