Jour 17 : Singapour – Johor Baru – Mersing

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Aujourd’hui on retourne en Malaisie pour se rendre à Mersing. C’est une petite ville sur la côte Est qui n’a comme seul intérêt que d’être le point de départ des bateaux pour l’île de Tioman.

Mais avant cela, on se prépare. C’est l’occasion de vérifier l’évolution des boutons de Jeanne. Ça s’est amplifié ! Elle est couverte sur le torse, le dos et un peu le visage. De tous petits boutons qui donnent un aspect rose. 3 jours de fièvre proche de 40 suivis de boutons, ça ressemble furieusement à une roséole. Pierre en avait fait une quand il était petit. Heureusement d’ailleurs sinon je pense qu’on serait allé directement à l’hôpital !

C’est tout de même étonnant que nos 2 enfants aient fait une roséole, maladie (soit disant) peu fréquente. Mais mieux vaut ça qu’autre chose.

C’est donc rassurés qu’on poursuit notre préparation. Valise, check out et petit dej chez l’indien qui comme hier n’est pas capable de prendre correctement une commande. Résultat, Pierre doit attendre ½ heure avant de voir son petit dej arriver.

On profite des 2 heures restantes pour aller au supermarché. Il parait qu’on peut trouver des smartphones à moitié prix ici. Ça tombe bien, le mien va fêter ses 4 ans (si c’est possible) et Céline a cassé son écran lorsqu’on était à Kula Lumpur.

Le Routard recommande un supermarché dans little India. Ça tombe bien c’est à 10 minutes de chez nous.

Je n’ai jamais vu un supermarché si grand et surtout si mal organisé. Impossible de trouver ce qu’on cherchait (bah oui on avait de vraies courses à faire aussi). Obligé de demander 3 ou 4 fois avant de trouver les petits pots pour Jeanne ! Bref, pour ce qui est du smartphone, grosse déception pour Céline qui se voyait déjà avec le nouveau HTC One… les prix sont les mêmes que chez nous.

En fait c’est possible d’en avoir des pas cher, mais il faut aller dans les petites boutiques au coin de la rue. Par contre il faut être un prof de la négo et si connaître vraiment bien car il y a, parait-il (mais j’ai du mal à le croire ;o) quelques arnaqueurs.

La passage de la douane ça met dans et état là !

La passage de la douane ça met dans cet état là !

 

Tant pis, on file à la station de bus pour rejoindre Johor Baru. De là, on verra sur place comment nous poursuivons notre périple.

La traversée de la frontière dans ce sens a été encore plus laborieuse qu’à l’aller. Bien que les formalités soient plus simples (pas de contrôle des bagages) nous avons emprunté une ligne de bus régulière qui n’attend pas entre chaque étape. Obligés de changer de bus à chaque fois et d’attendre entre 10 et 20 minutes sans être vraiment certain d’attendre au bon endroit.

Au final il nous a fallu pas moins de 3 bus pour rejoindre la plateforme de Larkin, le tout en plus de 2 heures dont la moitié en formalités douanières et en attente.

C’est donc à Larkin qu’on ne sait plus quoi faire. 3 options : On trouve un bus pour Mersing aujourd’hui, on prend un taxi, sous réserve d’un prix correct (et qu’un taxi veuille bien nous emmener à 2 heures de route d’ici) et enfin, 3ème possibilité, on prend un hôtel en attendant le bus de demain matin.

Finalement, à la descente du bus, alors que Céline pose un petit pied sur le sol, c’était un grand pas pour le mec qui nous attendait, prêt à nous vendre tout ce dont nous avions besoin.

Coup de chance, il faut bien le dire ! 20 minutes après notre arrivée il y a un bus qui part pour Mersing. Il faut savoir que le bus a un réel intérêt économique dans ce pays. Johor Baru – Mersing c’est 2h30 de route pour 5€ par personne. Pas de fatigue, pas cher… mais complètement dépendant !

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Mersing

 

20 minutes, juste le temps de commander un McDo à emporter… Et oui, c’est drôlement bien fait tout ça… y a un McDo sur la plateforme de bus !

Et c’est reparti pour 2h30 de bus… Mais cette fois ci avec la télé. On se croirait dans un avion. Pierre est ravi… donc nous aussi ;o) Cela nous permet de passer un trajet un peu plus tranquille, même si Jeanne est toujours aussi demandeuse d’attention.

18h, on arrive à Mersing. On descend du bus et on se jette sur nous. Décidément, pas besoin de chercher quoi que ce soit ici. Bon j’exagère un peu. On nous accueille gentiment pour nous vendre les billets de bateau du lendemain. Un peu sceptique au début, surtout au vu du prix mafiosique du billet, je me rends compte rapidement qu’il n’y a pas de quoi. La vendeuse nous l’a gentiment indiqué : « Vous n’avez pas le choix, il n’y a qu’une compagnie qui dessert l’île ». Et bah comme ça c’est plus clair !

Une fois cette histoire de bateau réglée, cette même dame, charmante au demeurant (je veux dire gentille), nous conseil un hôtel pas loin. Petit dej inclus, plus une navette pour nous emmener au bateau le lendemain matin (ça sent l’arrangement tout ça). Mais bon, pourquoi pas, on peut toujours aller y jeter un coup d’œil.

On demande donc une chambre pour la nuit. Coup de chance incroyable. Ils leur restent justement une dernière chambre de libre. Nan mais quand même, quelle était la probabilité que dans ce très grand hôtel de cette ville sans aucun intérêt il reste encore une chambre ? Et pour avoir bien l’impression de se faire… comment dire… non mes enfants me lirons peut-être un jour donc je vais taire ce que je pense. Bref, pour couronner le tout ils nous demandent 50% de plus que ce que nous avait dit la femme du bateau. Demi-tour immédiat, il y a plein d’autres hôtels à côté.

On n’a pas fait 10 mètres que le patron sort pour nous dire qu’il ne peut pas nous laisser partir comme ça avec nos enfants. En gros il a pitié de nous. Commence alors une partie de négociation sur ce qu’on est prêt à mettre. La conversation s’arrête nette dès que Céline annonce les 150 Ringgit annoncés par la femme du bateau. Un miracle.

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On s’installe tranquillement dans cette grande chambre pour 4 qui est bien en dessous du standing du prix qu’on paye… et far far away de celui demandé à la base. Mais elle fera très bien l’affaire.

Repas chez le chinois d’à côté qui nous sert un Fried rice extraordinaire. De très loin le meilleur qu’on ait mangé. Le riz est croustillant et fondant en même temps avec un goût divin.

On couche Jeanne à 21h, ça lui fait du bien. Pierre fera son cahier avec Céline et moi le journal comme tous les soirs. Demain on part pour l’île de Tioman, élue plus belle île du monde par le Time magazine (d’accord c’était dans les années 70).

Singapour-Mersing

  • Xelle

    quel regard coquin elle a Jeanne !

    • Sébastien

      Carrément ! Et ce n’est pas passager, elle l’a tout le temps celui-là. Une chipie !

  • Xelle

    Ah ce sentiment désagréable d’avoir constamment l’impression de “se faire avoir” !!! J’ai des souvenirs similaires au Vietnam nord en particulier ….

    • Sébastien

      Oui c’est très désagréable. Mais je me dois d’être honnête, ce sentiment c’est concentré uniquement dans cette région car globalement en Malaisie je trouve les gens honnête.

  • chantal coquelet

    D’accord avec toi pour le regard de Jeanne. Par contre Pierre ne semble pas emballé à la douane. Qu’ils sont choux dans leur sommeil.

    • Sébastien

      L’épisode de la douane a été très laborieux…

      Oui ils sont mignons. Ça fait un peu papa poule, mais j’adore les regarder dormir (et non, ce n’est pas -uniquement en tout cas- parce qu’ils sont silencieux ;o)