Jour 12 : Malacca

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Ca y est, il faut rendre la voiture… Une nouvelle partie du voyage commence, et elle coïncide avec le passage dans la deuxième moitié de nos vacances. C’est pratique et rassurant une voiture. On peut changer d’hôtel facilement, on peut aller là où on veut, quand on veut, on peut aisément changer d’avis. Maintenant il va falloir prendre le bus, se trimballer les valises avec nous dès qu’on change d’hôtel… bref, une autre façon de penser les vacances.

Une fois la voiture préparée et en attendant la personne qui vient la récupérer directement à l’hôtel, on prend notre petit déjeuner. En général c’est un repas qui en dit long sur la qualité de l’hôtel et pour le coup, on n’a pas à se plaindre. La qualité et la diversité du buffet sont à la hauteur de l’image que veut se donner l’hôtel. Mélange de plats locaux et de mets occidentaux, tout le monde y trouve son bonheur. Par contre on sent qu’on est arrivé à la fin du service car il commence à manquer certains des plats les plus courus par la population très occidentale des lieus (adresse dans le Routard oblige) comme le pain perdu ou les petits pains briochés. On viendra plus tôt demain.

On part visiter la ville vers 11h30 pour faire un simple petit tour. Tout le monde est fatigué donc aujourd’hui on prendra le temps de faire une vraie sieste.

On traverse Chinatown où se trouve notre hôtel pour rejoindre la place principale de Malacca. On en profite pour glaner quelques infos à l’office du tourisme (où laver le linge, horaire et prix du bus pour Singapour) et on attaque la visite du quartier.

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Entre la visite de l’église rouge et le point de vue sur la mer, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. On s’aperçoit assez vite qu’il n’y a pas grand-chose à visiter à Malacca. Ça sera une ville de repos.

D’ailleurs elle s’y prête assez bien car c’est une ville aérée par rapport à ce qu’on a fait jusqu’ici. Les rues sont plus larges, il y a moins de voitures, moins de pollution, moins de bruit, c’est moins étouffant et la ville est mieux entretenue. Beaucoup de maisons ont été restaurées, ce qui n’était pas le cas à Penang par exemple.

Le petit tour de la place principale vaut tout de même le coup d’œil. C’est le lieu de convergence de tous les trishaw (encore un autre nom du tuk-tuk ou pousse-pousse). Et ceux de Malacca n’ont rien à voir avec ceux de Penang. Ici il y a de fausses fleurs partout, la plupart sont à l’effigie de « Hello Kitty » même si on voit également des schtroumfs, des papillons, des araignées… bref, nous sommes dans le royaume de l’ultra kitch. Et à la nuit tombée, le spectacle n’en est que plus beau puisqu’ils se parent de mille feux, éclairés abusivement de néons colorés. Absolument magnifique. Forcément, Pierre (et Céline) est en admiration et veut en faire un tour.

Et puis surtout, cette petite promenade a été l’occasion pour Céline de se faire interviewer (et filmer), probablement par des étudiantes, avec la question phare : « Que vous évoque la Coré du Sud ? ». Pas facile de répondre à froid. A priori la personne s’attendait à ce qu’elle lui parle du Gangnam style !

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Sur le chemin du retour on voulait tester les rice ball, spécialité locale. La référence de Malacca pour ce plat ne sera pas accessible pour nous aujourd’hui. Il y a une queue de plus de 10 mètres sur le trottoir. On ira donc dans un autre restaurant un peu plus loin pour tester ces boule de riz servies avec du poulet. C’est bon mais pas non plus transcendant comme on a pu le lire. Ça reste du riz (un peu plus gluant que d’habitude) roulé en boule ! Ca a le mérite de changer un peu.

On retourne doucement à l’hôtel en déambulant dans Chinatown entre boutiques et maisons coloniales. L’occasion pour Céline (et Pierre) de faire quelques achats (débardeur et bracelet pour l’une, Lego pour l’autre).

La tant attendue sieste arrive enfin. C’est moi qui prends la lourde et désagréable tâche de faire dormir tout le monde (moi compris bien sûr !) pendant que Céline profite du Spa de l’hôtel. 1h30 de gommage et de massage pour un soin detox (bah oui, après toutes ces bières il faut bien ça). Elle en reviendra ravie.

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Une fois tout le monde revigoré, on retourne faire un petit tour de la ville à la tombée de nuit. On avait vu hier en arrivant une rue pleine de lampions rouges qui était magnifique, mais impossible de la retrouver. Ce n’est pas grave, on marche sans but précis à la découverte de Malacca. Les tuk-tuk se sont parés de leurs habits de nuit et certains ont même une puissante sono embarquée. Même nos wesh-wesh n’en ont pas de si puissante ! Ils n’hésitent d’ailleurs pas à en faire profiter tout le voisinage à leur passage.

Arrêt dans un resto bien touristique. Le service est long comme ce midi, ce qui n’avait jamais été le cas jusqu’à aujourd’hui où justement la rapidité du service est impressionnante et appréciable avec les enfants. De qualité médiocre, on ne gardera pas un souvenir impérissable du Geographer.

On rentre coucher les enfants et j’abandonne Céline à 21h30 pour… aller me faire masser ! Il faut savoir qu’en Malaisie, il y a beaucoup de centre de réflexologie/massage. Jusqu’ici on n’avait pas franchi le pas des massages d’1h à 10€ mais cette ville étant propice à la détente et au repos, on prend le temps de s’occuper de nous. Faut dire que des vacances avec 2 enfants en bas âges ne laissent que peu de place à autre chose qu’aux enfants. C’est assez fatiguant.

L'entrée du Puri hotel

L’entrée du Puri hotel


Je pars donc dans la nuit pour rejoindre la petite échoppe où opèrent 3 masseurs. Je prends l’option 1h pied et haut du dos. Les pieds avec la marche qu’on fait c’est une évidence et le haut du dos s’impose avec les 12kg que j’ai sur le dos en permanence. Ce sont les dernières vacances où je porterai Jeanne et je suis bien content. C’est épuisant !

Oubliez les massages sensuels qu’on pourrait avoir en tête. Ici on n’est pas là pour se délasser une heure mais pour souffrir. J’ai eu le droit à un message « thérapeutique », comprenez par là un massage puissant qui appuie fort et qui fait vraiment mal.Ca me rappelle celui qu’on avait fait en Indonésie. A l’époque je n’avais vraiment pas apprécié mais aujourd’hui alors que j’avais le dos extrêmement noué et tendu, je savais que la torture que je subissais été un mal nécessaire pour me remettre un peu d’aplomb.

Je ne dirai pas que j’en suis ressorti heureux et détendu mais je sais que ça m’a fait du bien. Je remettrai peut-être ça demain. Des massages de cette qualité à ce prix-là, il faut en abuser !

  • chantal coquelet

    Étape repos mais pas gastronomique apparemment! Abusez des massages sans modération si ça vous fait du bien! Vous restez combien de temps ici?

    • Sébastien

      Non ! C’est clair que c’est pas la meilleur ville pour manger. Mais l’ambiance et le calme de cette ville nous a fait beaucoup de bien à mi-vacances.

      Nous sommes restés 2 jours et 3 nuits à Malacca.