Jour 10 : Arzachena – Plages

Ce matin pas de plage. Et pour cause, le tant attendu marché local prend place à Arzachena. Raté d’une journée à chaque fois à Bosa et Alghero, il n’était pas question de manquer celui-là. On a donc pris notre temps ce matin, profitant de la tranquillité de Pierre, pour dormir un peu et prendre un bon petit déjeuner.

Le marché est évidemment dans le la vieille ville et de nombreuses étales remplissent les rues. Contrairement au marché nocturne de Palau, celui-là est un vrai marché local, pour les gens qui vivent ici… et donc, pas un piège à touristes. Tout ce qu’on aime quoi !

On a déambulé dans les ruelles de la ville achetant quelques bricoles (de nourriture bien sûr !) pour ramener à la maison. En faite, on venait ici principalement pour trouver de l’huile d’olive qu’on consomme maintenant en grande quantité. Malheureusement pas un producteur d’huile sur le marché ! Grosse déception. Du coup, direction le supermarché pour voir ce qu’on trouve, est là, c’est le drame ! La majeure partie des bouteilles vient d’Alghero !

Pensez-vous que le guide aurait indiqué qu’il s’agissait de la principale région de production d’huile d’olive ?! Notre hôte nous l’a confirmé plus tard, la production d’huile a cessée dans la région d’Arzachena avec l’arrivée des touristes.

Tant pis, on achètera l’huile au supermarché. Certes, c’est la même que si on l’avait achetée à Alghero, mais on aurait préféré aller directement chez le producteur. C’est pas grave, on ne le dira pas aux personnes à qui on en a ramenée ;o)

Retour au B&B pour un repas très light, puis direction les plages du Nord. On commence par Sainte Teresa de Gallura pour prendre la température des plages du coin.

Sympa, mais pas magique. Ce n’est pas la couleur de la côte d’émeraude. C’est la plage qui est accessible directement par la ville alors forcément c’est plein de monde.

On repart explorer le reste de la côte. Finalement, après plusieurs tentatives, on trouve une petite plage qui nous convient enfin. Très peu de monde, assez accessible (mais sans la poussette), une eau pas mal et une vue très jolie.

On s’installe donc pour un long moment. Une fois installé et plus près de l’eau, on s’aperçoit qu’il y a pas mal d’algues et de rochers pour accéder à des profondeurs raisonnables de nage… on s’en contentera.

Vers 18h00, on lève le camp. On hésite longtemps entre rentrer et aller à Castelsardo. Finalement comme on a déjà fait un bon bout de chemin autant pousser jusque là-bas pour y passer la soirée.

Nous voilà donc arrivé à Castelsardo après 1h00 de route. Le paysage n’est pas du tout celui attendu. Le reste des fortifications dominent toute la baie en haut d’un mont, faisant penser au mont Saint-Michel. En dessous, à flanc de montagne, la vieille ville et ses ruelles méandreuses.

Le tout nous fait penser à un mélange entre Alghero pour les fortifications et Bosa pour les couleurs très vives des habitations.

On se balade un peu dans la vieille ville mais on s’arrête très vite car c’est impraticable en poussette. Il y a des escaliers partout. La flemme, de retourner chercher l’écharpe est plus forte que l’envie de visiter plus la ville, d’autant plus que la faim nous gagne. Comme la fin des vacances approche, on se choisit un resto qui a l’air vraiment sympa avec vue sur la mer et l’entrée du port.

Népouse commanda un Saint-Pierre, raisons du choix du resto. La serveuse nous explique que ce n’est pas possible car c’est un poisson trop gros pour une personne, en tout cas c’est ce qu’on a compris. Elle propose donc de la daurade ou un autre. Le choix se fait donc sur ce deuxième et la serveuse nous dit que c’est possible mais il faut attendre une demi-heure… donc, au final il n’y a qu’un poisson qu’on peut prendre et comme par hasard c’est le plus cher… c’est clair on est dans LE restaurant de touristes.

Le poisson et ma viande arrivent après une demi-heure sans rien. Pas d’assaisonnement, pas d’accompagnement. Ils auraient pu nous prévenir quand même ! Trop énervé par le ton suffisant des serveurs et l’attente interminable, on mange vite et on quitte le resto en payant une note indécente au vu de la qualité du repas. Pour notre dernier resto on est bien dégoûté. Si vous passez dans le coin, éviter le restaurant La Guardiola. On déconseille vraiment !

Impossible de repartir de Castelsardo sans faire un tour dans les boutiques de céramique puisque c’est la capitale du genre.

On repart donc sur Arzachena avec nos souvenirs typiques (plutôt joli pour une fois). On ne s’attarde pas ici car il y a pas loin de 2h00 de route pour rentrer, dont la moitié en montagne.

Demain, c’est notre dernière journée complète, il va falloir en profiter. Plage, piscine, peut-être une petite marche dans les montagnes et surtout, profiter du cadre du B&B.

Demain c’est la fin…


Jours 11 : Arzachena – Plage de rêves

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Ca y est, aujourd’hui on l’a fait ! Je reprends le célèbre slogan d’une banque qui m’est chère pour cette supère journée. On verra plus tard pourquoi.

Ce matin, levé tranquille et gros petit déj. On en a bien profité. Plusieurs options s’ouvrent à nous aujourd’hui. On retient finalement la formule plage, piscine, supermarché/souvenir et repas du soir tranquille au B&B.

Direction donc, la plage, vers 10h30. On voulait profiter une dernière fois de cette magnifique couleur de mer et de ces paysages de rêves.

On prend la route de la côte d’Emeraude, direction notre petite plage de rêve pour la 3ème fois depuis qu’on est là. Et aujourd’hui, c’est le miracle. Alors que nous n’avions aucun espoir, il y a une place de parking libre. Tout ce qu’il faut pour terminer notre séjour en beauté.

On s’installe donc sur ce petit coin de paradis, seul, pour en profiter. Seul bémol, il n’y a que des cailloux dans la mer, mais le reste est tellement parfait qu’on l’oubli vite.

Décor de rêve, mer chaude, plage déserte, mer calme les premières heures puis le vagues sont arrivées. La mer était bien agitée et se cassée sur les rochers. J’ai adoré ! Difficile de la départager avec la Pelosa. Et pour que tout soit idyllique, Népouse a vu, pratiquement sous ses pieds, une étoile de mer vivante ! Si ca c’est pas magique. On s’est tellement plu ici qu’on y est resté 6h. Un truc complètement incroyable pour nous, voir surréaliste.

Après cet excellent moment, retour à Arzachena pour faire les courses de retour. De l’huile, de l’huile et encore de l’huile. On ramène pas moins de 5 bouteilles d’huile en tout ! Quand je vous dis qu’on s’y est mis !

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La fin de journée s’est passé au B&B comme prévu, entre piscine (bah oui, on n’en a jamais assez !), fin d’écriture des cartes postales et repas au clair d’étoiles. Pizza, bière, rien de tel pour terminer les vacances.

Demain c’est le départ pour la France. On va retrouver Choupi, la maison, mes tomates, qui, j’espère, n’ont pas trop muries pendant notre absence et tout le reste qui fait qu’on ne sera plus en vacances. Mais surtout, Népouse rentre pour se préparer à son grand retour chez Renault après 9 mois d’absence … mais ca c’est une autre histoire !


Jour 12 : Arzachena – Bréthencourt

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Ce midi on part pour l’aéroport, alors on profite une dernière fois de ce lieu magnifique.

Petit dej, valises et dernière brasses dans la piscine au milieu des montagnes. Vers midi, on fait nos adieux à nos hôtes pour rejoindre l’aéroport.

On arrive tout juste pour l’embarquement et tout le monde est prêt pour le décollage à 14h35. Tout le monde sauf 1 personne qui s’est enregistré mais n’a pas embarqué ! Obligé de sortir sa valise de la soute pour pouvoir partir. Sauf qu’avec 20 minutes de retard, on a loupé notre place dans le trafic aérien… obligé d’attendre 1 heure avant d’avoir un nouveau créneau !!! Et une heure dans un avion au sol avec un bébé c’est long.

On aura appris par la suite que le retardataire avait ses écouteurs sur les oreilles et n’a pas entendu qu’on l’appelait !

Nous sommes donc arrivés à Paris avec 1 heure de retard. Et là commence le retour à la réalité. On récupère nos bagages, la poussette, la voiture, le chien et retour à la maison.

Cette fois c’est vraiment fini.