Réveillés par le soleil, on repart dès 7h. Je suis bien malade et je commence à ressentir la fatigue de mon rhume. Après le nez et la gorge, ça commence à tomber sur les bronches.
On repart donc pour les montagnes : grande montée dans les rochers puis descente de l’autre côté. On continue de découvrir les plantations : le mil et le sorgho (qui ressemble à du blé), les oignons, les calebasses, les pastèques et les baobabs continuent à défiler. De temps en temps on entend le bruit caractéristique des femmes qui pilent le mil.
Ce midi on s’arrête au bord d’une rivière, dans la falaise avec une petite plage de sable et des arbres pour nous faire de l’ombre : c’est parfait ! Qui pourrait imaginer que nous sommes en Afrique, si près du Sahara. Salade sur les genoux et sieste sur les cailloux. Mais si l’endroit est paradisiaque, il n’est pas confortable !
Pendant la sieste, des femmes débarquent avec leurs enfants. Certaines vont arroser les champs d’oignons quand d’autres font la lessive. Longue séance photo avec Michel et Jacques.
C’est l’occasion pour moi de rencontrer Aldouma un gamin d’une dizaine d’années qui me demande mon adresse pour être mon correspondant. Pourquoi pas, j’ai toujours aimé écrire.
On repart en grimpant dans la falaise, c’est toujours difficile de reprendre après une si longue pause, surtout quand ça monte autant ! On arrive dans un petit village qu’on ne prend pas le temps de visiter, il est tard et on s’installe sur les toits.
Encore une douche ! Quel trek de luxe décidément ! En bas 3 petites pièces : 1 pour les toilettes et 2 avec une évacuation. On a chacun un seau d’eau et un récipient pour s’asperger longuement, assez en tous cas pour se laver de la tête aux pieds.
Pendant que les premiers se douchent, nous on prend le thé avec des cacahuètes et des dattes, hummmm.
Le dîner est excellent, comme d’hab ! Il y a un vent terrible et Mamaour déménage notre lit pour se mettre sous le toit, marre d’être malade !
On n’a pas regretté le déménagement fastidieux (les échelles Dogon de nuit avec les bagages et matelas c’était l’aventure !) car comme dit Bertrand au réveil « c’est ventilé ici ! »