Jour 4 : Kuala Lumpur (Batu Caves)

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Ce matin c’est notre hôte qui nous sort du lit à 9h30. Difficile de se lever… grosse fatigue ! D’ailleurs Pierre ne voulait rien savoir. Il a fallu jouer de subterfuge pour lui ouvrir les yeux :

– Pierre on va prendre le monorail et le train aujourd’hui

– Hein ? Le monorail ? Ouais super !

Et hop, c’est parti pour une nouvelle journée ;o)

Hier notre hôte s’était excusée car elle n’avait pas préparé grand-chose pour le petit déjeuner. Perso j’avais déjà bien mangé mais du coup aujourd’hui c’est rattrapage. On a le même repas qu’hier mais avec des nouilles en plus et de la pastèque. C’est vraiment très bon, mais beaucoup trop… on n’est pas prêt de manger ce midi.

Aujourd’hui on visite les Batu Caves et comme dit plus haut, c’est en monorail et en train qu’on s’y rendra. Ce n’est pas très compliqué pour y aller mais force est de constater qu’il faut savoir parler un peu anglais (à défaut du malaisien) car sans les explications glanées ici et là durant les différentes étapes du parcours, c’est mission impossible ! D’ailleurs, globalement les déplacements ne sont pas très faciles. On a souvent été obligé de demander de l’aide pour s’orienter.

DSC_4671Pas loin de 2 heures plus tard, on arrive enfin aux grottes de Batu. Ce sont d’immenses grottes déchiquetées dans lesquelles sont installées des statues. La première qu’on visite en est remplie. Il y avait également un petit escalier pour se chauffer un peu les cuisses avant d’attaquer ce pour quoi nous sommes venus. Un escalier de 272 marches prenant son origine aux pieds de la gigantesque statue dorée de Murugan, Dieu tutélaire des tamouls qui flirte avec les 43 mètres. L’ensemble est assez impressionnant et l’effort colossale (n’ayons pas peur des mots) pour y accéder, préambule nécessaire à l’apothéose de notre visite, s’annonce déjà comme épuisant avec un bébé sur le dos et un enfant à la main.

Finalement, Pierre montera les marches assez facilement, fier de pouvoir se muscler les jambes. Quant à l’ébahissement attendu au sommet, il fut vite refroidi par une banale grotte vide. Notons tout de même la « hauteur sous plafond » qui aurait fait baver plus d’un parisien, particulièrement au niveau du temple, arrosé par un magnifique puits de lumière de plus de 100 mètres.

On ne s’attarde pas trop et on redescend manger un indien (je parle d’un plat pas d’une personne). Pierre en profite pour jouer à son passe-temps favori, se ruer dans la centaine de pigeons qui occupent le parvis, adulés eux aussi tant par les touristes que par les locaux qui les gavent de graines par sac entier favorisant ainsi la pose d’un délicat tapis blanc sur le parvis.

Finalement, la véritable attraction des Batu Caves, ne serait-elle pas de nourrir pigeons et macaques dans l’espoir de réussir « l’exploit » de se prendre en photo avec ces animaux sauvages ?

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Retour à l’appartement, piscine pour tout le monde sans grande motivation car il fait un peu plus froid aujourd’hui. La pluie de la journée a refroidi l’air autant que nos ardeurs à nous baigner mais il faut trouver une source de motivation pour sortir les enfants de leur léthargie après l’heure et demi de sieste.

On voulait tester un nouveau coin pour manger ce soir mais la simplicité nous a vite rattrapés… et puis surtout, ce soir je suis hyper motivé pour aller voir les sœurs du pétrole briller de mille feux sur la capitale. Repas rapide suivi d’un épi de maïs grillé pour Pierre qui adore ça depuis l’année dernière et nos barbecues américains sur les bords du Colorado. Suivra un milk-shake Häagen-Dazs partagé avec sa sœur (qui mange et boit à peu près tout ce qu’on lui propose) pour rythmer nos 30 minutes de marche nocturne à près de 23h pour se rendre au Petronas towers.

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Euh Jeanne, tu m’en laisses quand même !!

L’idée qu’on en avait se confirme, c’est un beau spectacle. L’illumination blanche est très bien travaillée et sublime le monument. Ça me fait penser à un diamant étincelant.

Pierre a encore beaucoup marché aujourd’hui et sans trop se plaindre… encore que, la fin de soirée fut un peu dure. Je transferts donc Jeanne de la poussette au porte bébé pour que Pierre puisse profiter du repos mérité de la poussette pour… bah nous raconter tout ce qui lui passe par la tête comme d’habitude finalement.

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On hésite à prendre le taxi pour rentrer… mais comme souvent c’est par nos propres moyens de locomotion (nos jambes quoi) qu’on retourne à l’hôtel. Je ne pensais pas qu’on marcherait autant avec 2 enfants. Bon soyons clairs, ce n’est pas de tout repos et on était bien content d’arriver mais cela nous a permis de visiter un KL qu’on ne connaissait pas. Et plus on voyage, plus on se rend compte que Paris est une ville de vieux. Pas de jugement derrière cela mais, on est mercredi soir aux alentours de minuit et c’est la grosse fête dans tous les bars/boites qu’on a croisés sur le chemin.

Retour à la chambre à 0h30… et on attaque 1h de rangement des valises pour partir demain. On ne va jamais se remettre du décalage horaire comme ça ! Heureusement, la fête à KL c’est terminée. Demain c’est Ipoh et on va revenir à des horaires plus adaptés.

  • Xelle

    Bah moi j’aime bien Paris … et no comment sur mon âge !

    • Sébastien

      Ah mais moi aussi j aime bien Paris! C’est juste amusant de voir les différences entre les capitales du monde

  • chantal coquelet

    Géant, ces statues et buildings! Je ne ferai pas la comparaison avec paris que je ne connais pas. Vous faites de sacrés marcheurs tous les trois. Perso je prends la version de Jeanne! Je ne pense pouvoir faire ne serait ce qu’un dixième de ce que vous faites. Bravo et continuez à nous faire rêver!

    • Sébastien

      Sans vouloir être désobligeant moi l option de Jeanne ne me convient pas… J ai pas du tout envie de vous porter

  • chantal coquelet

    Et voilà comment me traite mon gendre! Bravo, je pensais que tu ferais quand même un petit effort!