Jour 6 : Merzouga – Skoura

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On se réveille sous la tempête de sable. Les bourrasques rendent le démontage des tentes plus difficile que d’habitude.

La dernière randonnée dans les dunes de 1h30 est tellement pénible qu’on a l’impression qu’elle dure le double. Mais si le sable nous cingle le visage, le spectacle est époustouflant. Des vagues de sable blond glissent sur les immenses dunes orangées. Entre deux coups de vent, on relève la tête pour admirer le spectacle.

"Petit" havre de paix mérité après ce treck

“Petit” havre de paix mérité après ce treck

Après la traversée du lac asséché sous le vent et la pluie on rejoint enfin le minibus. On dit au revoir aux chameliers et surtout… aux chameaux.

7 heures de route avec quelques pauses et on rejoint Skoura et sa palmeraie. Ce soir c’est grand luxe : on dort dans une auberge typique ; une casbah. Tout est très joli, la maison, les chambres, la déco, le jardin, la vue… un petit havre de paix pour nous décrasser et nous reposer.

Dîner à l’auberge : Tajine bon mais pas magique non plus. Après l’habituelle verveine, on retrouve un lit douillet.

Bonne nuit.

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Parcours du jour

Parcours du jour


Jour 7 : Palmeraie de Skoura – Ouarzazate

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On a bien dormi et on rejoint la terrasse pour le petit dej. On aperçoit notre terrain de jeu pour la matinée en dégustant les fameuses crêpes carrées dégustées à l’hôtel le deuxième jour.

Le matin, on marche dans la palmeraie à travers les casbahs. Abdel Hay nous explique la construction de ces maisons ainsi que la vie et les traditions qui y sont attachées.

On termine la balade par une casbah immense et magnifique qui appartenait à un caïd (lui-même travaillait pour un pacha). On rejoint Ali pour le déjeuner sous les palmiers avec une vue imprenable sur la palmeraie et l’Atlas en arrière-plan.

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Le minibus nous conduit à Ouarzazate rapidement et on profite de notre après-midi pour visiter la ville. On passe beaucoup de temps chez Saïd, un ami de Stéphanie très accueillant et sympathique. On va d’ailleurs repartir avec 2 sacs en cuir et un pashmina.

Balade dans les souks et vers la vielle ville puis on rejoint l’hôtel. Après un petit apéro avec une bière locale, on file rejoindre Saïd pour notre diner en ville. Au menu, des pastillas à la viande. On termine à la boulangerie pour acheter des pâtisseries marocaine et Saïd a la gentillesse de nous faire gouter le thé au thym, avec le thym de son village.

Après cette excellente soirée, un gros dodo nous attend.

Ouarzazate

Ouarzazate

 

Parcours du jour

Parcours du jour


Jour 8 : Ouarzazate – Marrakech – Paris

Ce matin c’est le grand départ. Après un petit dej bien gourmand, on embarque pour 4 heures de route.

A Marrakech on enfile un sandwich rapidement puis on rejoint l’aéroport où on va attendre 4 heures notre avion.

18h30 décollage… au revoir le Maroc. Le pilote annonce 9°C et de la pluie à Paris… vivement les prochaines vacances.

Parcours du jour

Parcours du jour


Malaisie : carte d’identité

Carte GénéraleDestination : Malaisie (Kuala lumpur, Ipoh, Penang, Camerons Highlands, Malacca, Singapour, Tioman)

Tour operator : Voyage organisé par nous 
Date : du 3 au 25 août 2014
Particularité : aucune
Auteur du récit : Sébastien
 

Résumé du voyage :
Jour 1 à 4 : En route pour la Malaisie

Après un long voyage, découverte de Kuala Lumpur et ses alentours pendant plusieurs jours. Objectifs : se reposer, se mettre dans le bain des vacances et visiter la capitale.

Jour 5 : Kuala Lumpur – Ipoh

En route pour Ipoh avec conduite à gauche… drôle d’expérience mais à la clé la découverte d’une institution gastronomique.

Jour 6 : Sur la route de Penang

En chemin pour notre première île on visite les grottes de Perak Tang et la mosquée de Kuala Kangsar. L’arrivée à Penang se fait en fin d’après-midi ce qui nous laisse le temps d’une première approche des peintures de street art.

Jour 7 et 8 : Penang

Après un changement d’hôtel bien inspiré on passera 2 jours à découvrir Penang et ses alentours. Des temples, une serre aux papillons, une plage, de bons restos, etc…

Jour 9 à 11 : Au cœur des plantations de thé

Petite pause nature en altitude pour respirer un peu le frais et le vert. Une super découverte qui servira de transition entre le nord et le sud de l’île. La moitié du séjour marque l’arrivée à Malacca.

Jour 12 et 13 : Un peu de détente à Malacca

Encore une belle découverte qui nous permet une pause dans le calme de cette ville charmante. Massage, tuc-tuc, détente et repos… un beau programme pour ces 2 journées.

Jour 14 à 16 : Ou comment aller à Singapour sans profiter de Singapour

Après le calvaire du passage de la frontière on se dit qu’on n’a pas assez profité de Singapour. 1 journée zoo et 1 journée Universal ça nous a laissé que peu de temps pour la ville. Tout juste le temps d’aller admirer la vue depuis le Sky Park du Marina bay sands.

Jour 17 : En approche de Tioman

Journée de transition avant de se rendre sur l’île de Tioman, plus belle île du monde selon le Time magazine.

Jour 18 à 20 : Le repos du guerrier

Après tant de route, de visites et de changement de villes, voici venu le temps d’un peu de repos. Plongée, plage, piscine, bons repas, excellents petit-déjeuner… 3 jours qui font du bien avant le retour en France.

Jour 21 à 23 : Le moment est venu

Retour en France avec une étape à Kula Lumpur très intéressante. Il est temps de rentrer à la maison.


Jour 1 et 2 : Bréthencourt – Kuala Lumpur

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Lundi 4 août 2014, 1h25 du matin. Au regard de nos précédents voyages, ça ressemble à une heure de lever, pour aller prendre l’avion. Cette fois-ci c’est le contraire et c’est à bout de nerf, que j’entrevois enfin le repos salvateur… En tout cas, c’est ce que je pensais.

Mais pour comprendre comment j’en suis arrivé là, il faut remonter le temps de quelques heures.

C’est le dimanche 3 août 2014 que nous quittons Bréthencourt pour aller prendre l’avion à Roissy décollant à 19h50… Et malgré cela on n’a pas tant de marge que cela.

Cette année on teste un nouveau service, l’entreprise carnomise prend notre voiture et la gare à proximité de l’aéroport. Jusque-là rien de nouveau avec tous les parkings discount qui ont fleuri ces dernières années autour des aéroports. La différence c’est que cette fois-ci le parking est gratuit et que notre voiture sera louée pendant qu’on n’est pas là. On récupère la moitié du prix de la location et on ne paye pas le parking. J’appréhende un peu le retour… Dans quel état va-t-on retrouver la Laguna…

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En fait, y a longtemps qu’elle ne ressemble plus à ça… j’ai une femme !


S’ensuit une longue attente de 3h au Terminal 2E où dorénavant le personnel au sol n’a plus la main pour modifier les places des gens dans l’avion… Donc on restera séparé. Celine et Pierre d’un côté Jeanne et moi 3 rangs plus loin.

Et là vous commencez à entrapercevoir ce qui a pu expliquer la situation du début.

On décolle à peu près à l’heure, après une très longue journée, la rencontre d’un couple avec un petit garçon qui fait l’Est de la Malaisie sur les mêmes dates que nous et surtout un état de fatigue avancé. Je m’occupe donc seul de Jeanne pendant que Céline enchaîne les allers-retours aux toilettes pour Pierre.

Après le repas, pas simple mais j’ai réussi à gérer, je tente une approche dans le berceau que Jeanne peut encore utiliser de justesse.  Il doit être 22h, et là, tout bascule.

Jeanne ne cesse de s’allonger pour se relever aussitôt, bavarder, crier un peu aussi comme elle sait si bien le faire et demande mes bras. C’est le début d’une longue tentative d’endormissement qui prit fin à 1h25… Enfin c’est ce que je pensais, car 10 minutes après elle se réveille en hurlant !

Ce fut une longue nuit… Ou courte selon le point de vue, en pointillés mais trait d’union nécessaire entre la France et les vacances.

Faire un vol seul avec un enfant ce n’est pas simple. Ça ne l’a pas été non plus pour Céline. Est-ce donc pour ça qu’on est deux pour élever des enfants ?

Vol difficile et passage à l’aéroport d’arrivée compliqué. Jamais de mémoire de voyageurs on avait autant galéré. Des queues à n’en plus finir un peu partout comme pour réserver un taxi, mais surtout on a mis une bonne heure pour pouvoir retirer de l’argent. Visiblement en Malaisie ils sont plutôt MasterCard que Visa (NDLR : en fait non il n’y a qu’à l’aéroport qu’on a eu le problème). C’est décidé,  en rentrant j’ouvre un compte chez ING… Non je n’ai toujours pas de compte dans la banque où je travaille et alors !!

On récupère enfin notre appartement, il est 17h et l’envie d’aller se coucher est plus que présente. On se tient éveillé en profitant de la piscine de l’immeuble puis on va manger non loin de là.

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Le début de la startitude pour Jeanne


C’est l’occasion de sortir marcher un peu dans l’épais brouillard de pollution. Ça prend la gorge les yeux piquent et pas que de fatigue. La respiration est vraiment difficile on manque d’air comme lorsqu’on faisait l’ascension de l’Etna. Ce sont des discours qu’on entend souvent à la télé, mais il est clair en faisant les quelques pas à l’extérieur que l’environnement n’est pas du tout un axe de développement ici.

On arrive après 10 minutes de marche intense, dans la rue piétonne où se succèdent de part et d’autre des restos asiatiques. La rue n’est pas si piétonne que ça et les enfants sont juste à hauteur des pots d’échappements. C’est difficile pour nous mais que dire d’eux?

On choisira un restaurant chinois un peu au hasard. C’était excellent. On nous avait dit qu’on mangeait  bien en Malaisie et pour l’instant on ne dira pas le contraire.

C’est épuisés après ce jour sans fin qu’on part se coucher pour une longue nuit de repos… Enfin c’est ce qu’on se serait dit avant, quand on n’avait pas d’enfant ou qu’on était un peu naïf.

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Après 2h à dormir, l’équivalent en durée, mais aussi dans le temps avec le décalage horaire, à une sieste chez nous en France et les enfants étaient frais et dispos pour nous faire vivre un enfer pour les nerfs. On ne se le dit vraiment pas souvent, mais là, à cet instant précis, à 3h30 du matin en train d’écrire le journal pendant que les enfants jouent à la petite voiture, eh bien oui, je me dit qu’emmener des enfants en vacances aussi loin c’est peut-être pas une bonne chose.

Bon je vais essayer de recoucher tout le monde… demain on a une ville à visiter.

Carte Générale