Côte de Granite Rose : carte d’identité

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Destination : La côte de Granite Rose (Lannion, Perros-Guirec, Ploumanac’h, l’île Grande, Beg Léguer)

Tour operator : Voyage organisé par Céline 

Date : du 01/06/2006 au 05/06/2006 

Particularité : Première randonnée en autonomie (en portant la tante quoi !) : 67 km

Auteur du récit : Céline

 




Jour 1 : Rosny-sous-Bois – Lannion – Perros Guirrec – Ploumanac’h (11km)

Gymnaste, 15 kg sur le dos

Beau gosse, 20 kg sur le dos

 

 

 

 

 

 

 

 

Réveil à 4h45, douche, petit dej, départ le sac sur le dos pour Val de Fontenay à 6h. C’est parti, il fait froid et nous attaquons notre rando.

Départ du train à 7h45 en gare de Montparnasse, direction Lannion. Arrivé sur place à 11h15, nous trouvons le bus pour nous emmener à Perros Guirec. Il nous reste 50 minutes pour trouver notre repas de midi : croque-monsieur mangé sur le pouce dans le centre de Lannion et on part.

 

Les cailloux légendaires de la côte de granite rose

 

Arrivé à Perros Guirec il ne fait toujours pas très chaud, mais le soleil est là ! Le vent nous oblige à garder notre polaire. Nous trouvons nos repères et commençons le GR34 à la plage de Trestraou. La côte est superbe. Arrivé à Ploumanac’h, je retrouve mes rochers roses, le panorama est génial : de gros rochers roses et une mer turquoise. On se croirait dans une pub du club med !

Nous continuons notre périple jusqu’à notre premier camping « westcamping ». Premier jour, 10km. Moyenne de 4km/heure. Pas mal pour une mise en jambe !
Notre emplacement est à l’abri du vent et nous nous réchauffons au soleil. Le dîner sera à l’hôtel restaurant du coin, salade de chèvre excellente, saumon beurre blanc pour moi et tartare pour mamour. Un mystère clôturera notre copieux repas, très bon pour moi, plus mitigé pour ma moitié.

 

Un esquimau près de son igloo !


Jour 2 : Ploumanac’h – Landrellec (15,5 km)

Brrrr, la nuit il fait très froid. Demain, chaussettes et polaire en plus du duvet !

Petit dej maison : Candy’up et brioche au chocolat. On a acheté hier du gâteau breton aux pommes et des biscuits de la biscuiterie des îles à côté du camping et faisons une fête à ces 2 spécialités.

C’est reparti, aujourd’hui direction Landrellec. Sur le chemin, nous faisons le tour de la presque île «Renote», le spectacle est magnifique, nous regretterons plus tard de ne pas nous être attardés sur ces plages, elles ont des airs de paradis.

Repas du midi dans le seul resto que l’on ait trouvé, sur la plage, nous mangeons une galette jambon œuf et une crêpe au sucre en regardant la mer.

L’air se réchauffe, même si le vent est un peu persistant. Ce deuxième jour ne nous déçoit pas. Après Ploumanac’h, les paysages sont toujours aussi somptueux. Quel plaisir de marcher au bord de la mer toute la journée !

Arrivé au deuxième camping : Le camping du port, 4 étoiles ! Un peu déroutant ce système d’étoile, pas d’arbre, aucun espace ombragé, pas de piscine. Certes, les sanitaires sont propres mais même la vue sur mer est très dépendante des indices de marée (aujourd’hui, indice 43, marée haute à 13h et marée basse à 18h15). Nous dînons au camping : moules frites pour monsieur et nuggets frites pour moi. Rien de transcendant, mais c’était nutritif.

Une nuit de sommeil un peu moins froide nous attend.

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Le regard pétillant sur ses cailloux roses


Jour 3 : Landrellec – L’île Grande – Saint Sauveur (15,5km)

Y a pire pour randonner non ?

Y a pire pour randonner non ?

 

Réveillés à 8h30, nous faisons comme tous les matins, sécher la toile de tente pendant notre douche et petit déjeuner. Au menu aujourd’hui : pain au chocolat, baguette, café et jus d’orange.

Moi pendant le tournage de Cliffhanger

Moi pendant le tournage
de Cliffhanger

La tente sèche et le ventre plein, notre objectif du jour est l’île grande. Le patron du camping nous a menti, la suite de la côte est très jolie. Après un petit tour par la forêt, nous retrouvons la mer toujours aussi bleue. Le temps est maintenant très beau, beaucoup moins venteux, il commence à faire chaud !

Arrivés plus tôt que prévu sur l’île, nous nous arrêtons dans une crêperie (la seule de l’île en fait). Les galettes bretonnes valent vraiment le détour ! Après cette pause, nous ferons le tour de l’île avant une autre pause d’une heure à la plage et nous nous arrêtons finalement au camping municipal.

Camping propre, vue sur mer à un prix défiant toute concurrence. Parfait pour nous.

Nous remarquons un autre couple de randonneurs d’environ 45 ans, mieux équipé que nous. Ils ont de quoi étendre leur linge (le bonheur ne tiens pas à grand-chose) !

Diner dans le boui-boui d’en face. Rien de remarquable, à part le couché de soleil sur la mer.


Jour 4 : Saint Sauver – Beg Léguer (16 km)

Au bonheur ! Nous déjeunons sur la plage : gâteaux, lait, brioche… tout est désert, il fait encore frais, on se sent proche de la vie simple.

Nos collègues sont déjà partis, mais eux n’ont pas déjeuné sur la plage !

Aujourd’hui doit être la plus grosse journée, les 16km prévus me laisse perplexe. Les sacs pèsent 1 tonne, mamour a des ampoules et moi j’ai juste mal partout. Après une matinée difficile, une bonne galette et une crêpe caramel au beurre salé, glace vanille, crème fouettée nous remonte me moral.

Pension 5* pour ces vaches !

Pension 5* pour ces vaches !

 

C’est reparti, les paysages changes. Nous sommes passés des rochers gris de l’île Grande à de grandes plages que surplombent les chemins de douanier que nous empruntons dans la lande luxuriante. La route parait interminable mais nous arrivons enfin au dernier effort dans une côte digne du tour de France.

Nous voilà au camping « Les plages de Beg Léguer ». Ah ! Celui-ci est ombragé et a une piscine (pourtant il n’a que 3 étoiles). Le tout est bienvenu, il a fait très chaud aujourd’hui et 3 litres d’eau ont été nécessaires pour parcourir ces 16 km de garrigue sans ombre.

Nous redescendons sur la plage pour manger une dernière galette et remontons au phare pour le dernier couché de soleil sur la mer. Quelques sauts sur le trampoline, un peu de Balavoine et nous allons nous laver les quenottes avant d’aller nous coucher une dernière fois dans notre tente.

Et oui, en 2006, on était jeunes !

Et oui, en 2006, on était jeunes !