Jour 8 : Arzachena – Costa Smeralda

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Première nuit ici… Ca va on dort bien, à part Pierre qui doit encore s’habituer à un nouveau lit. Il fait grand beau temps mais le vent a beaucoup forci pendant la nuit. Obligé de fermer tous les parasol… c’est pas bon signe tout ça !

Après un petit dej gargantuesque, où les tartes sucrées/salées sont servies à profusion, on part en direction de Puorto Cervo, point de départ de notre périple le long de la Costa Smeralda.

On sent dès notre arrivée que les gens sont plutôt aisés ici. Que des villas à flan de collines avec vue panoramique sur la mer. Porto Cervo est le point de départ des Ferry pour Bonifacio. Pas de plage ici, juste un port alors demi tour, direction Pevero, première plage du parcourt. Ca a l’air sympa, c’est petit, la vue est belle et malgré le vent, le sable ne s’envole pas trop. Allé, on teste la plage !

On sort donc tout l’attirail du plagiste et on commence à s’installer. Finalement le vent est plus fort que ce qu’on pensait. Impossible de planter le parasol… tant pis, on fera sans en restant moins longtemps. On installe la tente de Pierre pour le mettre à l’ombre. Grosse rafale, la tente s’envole. Je me retourne, la poussette est part terre !!! Inimaginable, Pierre était dedans. Heureusement il n’a rien eu à part une grosse frayeur. En 2 minutes tout est remballé et on est de retour à la voiture. Pas de plage aujourd’hui.

C’est hyper frustrant car il fait beau, chaud (mais pas trop), malheureusement le vent nous empêche de sortir. Tant pis, on continu à descendre la côte et on comprend son nom : Côte d’Emeraude. Les paysages sont grandioses, les plages magnifiques, la mer… comme dans un rêve. Seule bémol, les plages sont très peu accessibles en voiture. Certaines demandent une heure de marche. Autant dire qu’avec un bébé et une poussette, ce n’est pas envisageable. On se contente aujourd’hui de quelques photos prisent sur le bord de la route.

On a quand même repéré une petite plage tranquille pour demain si le vent a faibli. Ce coin de la Sardaigne est vraiment très joli mais on est très limité avec un bébé. Finalement la côte Nord/Ouest est plus accessible.

La faim approche, alors faute de baignade aujourd’hui, on en profite pour visiter la région. Le guide parle d’un village « San Panteleon » coincé dans les montagnes. C’est un très joli village avec beaucoup de pierre et une petite église très jolie d’extérieur (l’intérieur des églises Sarde est très minimaliste de ce qu’on en a vu).

Arrêt au seul café pour faire manger Pierre. Le serveur ne vient même pas nous voir pour prendre la commande ! Au vu de la clientèle présente, on ne doit pas faire assez chic… ou local, je ne sais pas. Tant pis, après le repas de Pierre on part un peu énervé pour aller manger à Arzachena.

De retour au B&B vers 15h, on « profite » des conditions climatiques pour faire les cartes postales, écrire le journal et faire une petit sieste en espérant que les jours qui suivent seront plus calmes.

Finalement, en fin d’après midi, le ras le bol de rester enfermé nous gagne. Les montagnes qui nous entourent nous appellent depuis l’instant où nous sommes arrivés. On met donc Pierre en écharpe dans mon dos et c’est parti pour une grosse heure de marche.

On prend un peu de hauteur pour dominer tous les environs. Encore un panorama 360° de toute beauté. Une bonne balade qui fait du bien à la tête et aux jambes après cette journée bien pourrie. Et en plus, hormis au sommet et aux promontoires intermédiaires, nous étions abrités du vent… ca aussi ca fait vraiment du bien !

De retour à la chambre, la lassitude de manger au restaurant nous guète déjà ; Et oui, ça peut faire sourire, mais trop de resto tue le resto. Du coup on est allé faire les courses au supermarché. Bière pour l’apéro, produit frais pour un sandwich maison, le tout sur la petite terrasse qui surplombe la piscine. Aaaaaaahh !!! ça fait du bien. Ca ne reste qu’un sandwich, mais faute de cuisine on se contente de quelque chose de simple.

Petite soirée tranquille, sans personne, au calme dans un lieu magnifique. Et pour que tout soit parfait, le vent est tombé. Pourvu que cela reste comme ça demain car les plages nous attendent.


Jour 9 : Arzachena – Plage del Principe

Le vent est tombé ! Youuuouuuhh !!!

Il est 7h30 lorsque Pierre nous réveille (pour lui les vacances sont synonyme de réveil tôt) et la première chose qu’on vérifie, c’est qu’il n’y a plus de vent. Plages nous voilà !

Premiers au petit dej, on est prêt à partir tôt pour avoir l’une des 3 places de parking à côté de la petite plage qu’on a repérée hier. Manque de chance, une fois sur place, à côté de la plage de Romazino, toutes les places sont prises. Surement des locaux qui laissent leurs voitures ici pour être tranquille. Tant pis, on se rabat sur la plage del Principe qui n’est pas très loin et que le guide conseil pour sa beauté.

On se gare et on commence les 10 minutes de descente à pieds avec Pierre dans la poussette. Elle se mérite cette plage…

Les 3 premiers quarts du chemin se font bien mais la fin est beaucoup plus difficile. Entre la pente importante pour descendre sur la plage et les rochers, on est obligé de porter la poussette. Je pense que nous sommes les premiers à venir ici en poussette. On mériterait une médaille.

Content d’être enfin arrivés, mais appréhendant déjà la remontée, on admire cette petite plage. Sa taille est très modeste, en forme de croissante de lune et entourée de rochers. Comme partout de ce côté de la Sardaigne, l’eau est couleur émeraude et le sable fin. D’ailleurs les gens ne s’y trompent pas puisqu’il n’y a pas moins de 2 yachts, 3 zodiaques et 1 voilier qui ont jetés l’encre en face de nous. Dommage car ca nous gâche la vue.

L’eau y est froide, surement suite à la journée de vent d’hier. L’endroit reste néanmoins très agréable pour y manger. On n’ira pas jusqu’à dire que la plage est inoubliable, on est d’ailleurs loin du rêve de la Pelusa ou de Saline qui sont désormais nos étalons de mesure, mais on y a quand même passé 3h00 très sympa.

Bizarrement, la remontée fut plus rapide que la descente… mais plus physique aussi. En plus, à cette heure de la journée, 14h00, le soleil cognait sacrément.

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Une piscine ? Non c’est bien la mer !

 

Retour au B&B, pour la pause de midi afin de laisser passer les grosses chaleurs.

Repas, piscine, pas de sieste pour Pierre qui malgré la fatigue préfèrent tester nos nerfs et notre patience, lecture, écriture… bref que du classique.

Pour la soirée, on cherche un petit quelque chose pour manger à Arzachena… en vain ! Cette ville est définitivement morte. Il n’y a rien. La localisation n’est pas mal car on n’est pas loin de plein de choses, en tout cas de plein de plages, mais on est à côté de rien !

On retourne donc à Palau où on trouve un petit pub bien sympa, le Pixie, qui fait soirée karaoké, et surtout qui sert des pâtes fraîches.

Népouse goutte enfin le Botarga dans ses pâtes. C’est très salé avec un arrière-goût de mer sans aucune ressemblance avec les œufs de saumon comme on a pu le lire. Pas d’un très grand intérêt. On en a également profité pour goûter la Mirto, spécialité sarde. C’est pas très fort et pas mauvais, mais je n’irai pas jusqu’à en ramener, contrairement à Céline qui a beaucoup aimé. Faut dire qu’elle avait déjà bu une Caprina avant alors ses facultés de jugements étaient altérées ;o)

Évidemment, on ne pouvait pas revenir à Palau sans retourner prendre une glace à cette fameuse gelataria. A priori ce n’était pas la bonne heure car il y avait au moins vingt-cinq personnes. Autant dire que le service été expédié et sans gentillesse. Heureusement que les glaces sont bonnes. Mais la prochaine fois on en teste une autre !

Avant de partir, petit tour (encore) au marché, mais cette fois pour acheter quelques souvenirs.

Demain on va tester les plages du nord.

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Plage del Principe


Jour 10 : Arzachena – Plages

Ce matin pas de plage. Et pour cause, le tant attendu marché local prend place à Arzachena. Raté d’une journée à chaque fois à Bosa et Alghero, il n’était pas question de manquer celui-là. On a donc pris notre temps ce matin, profitant de la tranquillité de Pierre, pour dormir un peu et prendre un bon petit déjeuner.

Le marché est évidemment dans le la vieille ville et de nombreuses étales remplissent les rues. Contrairement au marché nocturne de Palau, celui-là est un vrai marché local, pour les gens qui vivent ici… et donc, pas un piège à touristes. Tout ce qu’on aime quoi !

On a déambulé dans les ruelles de la ville achetant quelques bricoles (de nourriture bien sûr !) pour ramener à la maison. En faite, on venait ici principalement pour trouver de l’huile d’olive qu’on consomme maintenant en grande quantité. Malheureusement pas un producteur d’huile sur le marché ! Grosse déception. Du coup, direction le supermarché pour voir ce qu’on trouve, est là, c’est le drame ! La majeure partie des bouteilles vient d’Alghero !

Pensez-vous que le guide aurait indiqué qu’il s’agissait de la principale région de production d’huile d’olive ?! Notre hôte nous l’a confirmé plus tard, la production d’huile a cessée dans la région d’Arzachena avec l’arrivée des touristes.

Tant pis, on achètera l’huile au supermarché. Certes, c’est la même que si on l’avait achetée à Alghero, mais on aurait préféré aller directement chez le producteur. C’est pas grave, on ne le dira pas aux personnes à qui on en a ramenée ;o)

Retour au B&B pour un repas très light, puis direction les plages du Nord. On commence par Sainte Teresa de Gallura pour prendre la température des plages du coin.

Sympa, mais pas magique. Ce n’est pas la couleur de la côte d’émeraude. C’est la plage qui est accessible directement par la ville alors forcément c’est plein de monde.

On repart explorer le reste de la côte. Finalement, après plusieurs tentatives, on trouve une petite plage qui nous convient enfin. Très peu de monde, assez accessible (mais sans la poussette), une eau pas mal et une vue très jolie.

On s’installe donc pour un long moment. Une fois installé et plus près de l’eau, on s’aperçoit qu’il y a pas mal d’algues et de rochers pour accéder à des profondeurs raisonnables de nage… on s’en contentera.

Vers 18h00, on lève le camp. On hésite longtemps entre rentrer et aller à Castelsardo. Finalement comme on a déjà fait un bon bout de chemin autant pousser jusque là-bas pour y passer la soirée.

Nous voilà donc arrivé à Castelsardo après 1h00 de route. Le paysage n’est pas du tout celui attendu. Le reste des fortifications dominent toute la baie en haut d’un mont, faisant penser au mont Saint-Michel. En dessous, à flanc de montagne, la vieille ville et ses ruelles méandreuses.

Le tout nous fait penser à un mélange entre Alghero pour les fortifications et Bosa pour les couleurs très vives des habitations.

On se balade un peu dans la vieille ville mais on s’arrête très vite car c’est impraticable en poussette. Il y a des escaliers partout. La flemme, de retourner chercher l’écharpe est plus forte que l’envie de visiter plus la ville, d’autant plus que la faim nous gagne. Comme la fin des vacances approche, on se choisit un resto qui a l’air vraiment sympa avec vue sur la mer et l’entrée du port.

Népouse commanda un Saint-Pierre, raisons du choix du resto. La serveuse nous explique que ce n’est pas possible car c’est un poisson trop gros pour une personne, en tout cas c’est ce qu’on a compris. Elle propose donc de la daurade ou un autre. Le choix se fait donc sur ce deuxième et la serveuse nous dit que c’est possible mais il faut attendre une demi-heure… donc, au final il n’y a qu’un poisson qu’on peut prendre et comme par hasard c’est le plus cher… c’est clair on est dans LE restaurant de touristes.

Le poisson et ma viande arrivent après une demi-heure sans rien. Pas d’assaisonnement, pas d’accompagnement. Ils auraient pu nous prévenir quand même ! Trop énervé par le ton suffisant des serveurs et l’attente interminable, on mange vite et on quitte le resto en payant une note indécente au vu de la qualité du repas. Pour notre dernier resto on est bien dégoûté. Si vous passez dans le coin, éviter le restaurant La Guardiola. On déconseille vraiment !

Impossible de repartir de Castelsardo sans faire un tour dans les boutiques de céramique puisque c’est la capitale du genre.

On repart donc sur Arzachena avec nos souvenirs typiques (plutôt joli pour une fois). On ne s’attarde pas ici car il y a pas loin de 2h00 de route pour rentrer, dont la moitié en montagne.

Demain, c’est notre dernière journée complète, il va falloir en profiter. Plage, piscine, peut-être une petite marche dans les montagnes et surtout, profiter du cadre du B&B.

Demain c’est la fin…


Jours 11 : Arzachena – Plage de rêves

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Ca y est, aujourd’hui on l’a fait ! Je reprends le célèbre slogan d’une banque qui m’est chère pour cette supère journée. On verra plus tard pourquoi.

Ce matin, levé tranquille et gros petit déj. On en a bien profité. Plusieurs options s’ouvrent à nous aujourd’hui. On retient finalement la formule plage, piscine, supermarché/souvenir et repas du soir tranquille au B&B.

Direction donc, la plage, vers 10h30. On voulait profiter une dernière fois de cette magnifique couleur de mer et de ces paysages de rêves.

On prend la route de la côte d’Emeraude, direction notre petite plage de rêve pour la 3ème fois depuis qu’on est là. Et aujourd’hui, c’est le miracle. Alors que nous n’avions aucun espoir, il y a une place de parking libre. Tout ce qu’il faut pour terminer notre séjour en beauté.

On s’installe donc sur ce petit coin de paradis, seul, pour en profiter. Seul bémol, il n’y a que des cailloux dans la mer, mais le reste est tellement parfait qu’on l’oubli vite.

Décor de rêve, mer chaude, plage déserte, mer calme les premières heures puis le vagues sont arrivées. La mer était bien agitée et se cassée sur les rochers. J’ai adoré ! Difficile de la départager avec la Pelosa. Et pour que tout soit idyllique, Népouse a vu, pratiquement sous ses pieds, une étoile de mer vivante ! Si ca c’est pas magique. On s’est tellement plu ici qu’on y est resté 6h. Un truc complètement incroyable pour nous, voir surréaliste.

Après cet excellent moment, retour à Arzachena pour faire les courses de retour. De l’huile, de l’huile et encore de l’huile. On ramène pas moins de 5 bouteilles d’huile en tout ! Quand je vous dis qu’on s’y est mis !

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La fin de journée s’est passé au B&B comme prévu, entre piscine (bah oui, on n’en a jamais assez !), fin d’écriture des cartes postales et repas au clair d’étoiles. Pizza, bière, rien de tel pour terminer les vacances.

Demain c’est le départ pour la France. On va retrouver Choupi, la maison, mes tomates, qui, j’espère, n’ont pas trop muries pendant notre absence et tout le reste qui fait qu’on ne sera plus en vacances. Mais surtout, Népouse rentre pour se préparer à son grand retour chez Renault après 9 mois d’absence … mais ca c’est une autre histoire !


Jour 12 : Arzachena – Bréthencourt

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Ce midi on part pour l’aéroport, alors on profite une dernière fois de ce lieu magnifique.

Petit dej, valises et dernière brasses dans la piscine au milieu des montagnes. Vers midi, on fait nos adieux à nos hôtes pour rejoindre l’aéroport.

On arrive tout juste pour l’embarquement et tout le monde est prêt pour le décollage à 14h35. Tout le monde sauf 1 personne qui s’est enregistré mais n’a pas embarqué ! Obligé de sortir sa valise de la soute pour pouvoir partir. Sauf qu’avec 20 minutes de retard, on a loupé notre place dans le trafic aérien… obligé d’attendre 1 heure avant d’avoir un nouveau créneau !!! Et une heure dans un avion au sol avec un bébé c’est long.

On aura appris par la suite que le retardataire avait ses écouteurs sur les oreilles et n’a pas entendu qu’on l’appelait !

Nous sommes donc arrivés à Paris avec 1 heure de retard. Et là commence le retour à la réalité. On récupère nos bagages, la poussette, la voiture, le chien et retour à la maison.

Cette fois c’est vraiment fini.