Jour 4 : Lipari – Monte Pelato

Sommet du Mont Pelato, vue sur Vulcano, Lipari et Salina

Sommet du Mont Pelato, vue sur Vulcano, Lipari et Salina

 

Terminées les grasses matinées ! Aujourd’hui lever à 6h30 pour un RDV à 8h.

Il me restait le thermos de café de la veille qu’Yves n’avait pas récupéré. Je prends donc l’initiative de le remplir… malheur à moi. Lorsqu’il s’en est rendu compte dans le bus qui nous emmenait en bas du Mont Pelato, c’était le drame. Comment a-t-on pu douter de ses qualités de guide… comment penser qu’il n’était pas capable de s’occuper du café tout seul ? Bref, aujourd’hui il ne fallait pas de café et j’en avais pris. Un imprévu dans son programme pas facile à gérer…

Le bus nous emmène donc au pied du Mont Pelato à côté des carrières de pierres ponces. Carrières dont l’exploitation s’est arrêtée 6 mois auparavant car les îles sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce qui est incompatible avec les carrières et la pollution visuelle qu’elles amènent.

La rando commence, direction les 476 mètres culminants du Mont Pelato qui domine la mer sur la partie la plus récente de l’île. Le chemin très agréable nous fait prendre les anciens chemins de muletiers qui sont progressivement remis en état par les associations locales. L’ascension se fait sans grande difficulté.

Chemin de muletier restauré

Chemin de muletier restauré

 

Tout au long du chemin, on peut ramasser de l’obsidienne de quelques millimètres à de gros rochers. L’obsidienne est le résultat de l’explosion du volcan dont la lave contenait une forte proportion de silice. Ca forme des pierres de verre. Elles étaient d’ailleurs utilisées comme outil durant un temps.

Plus haut dans l’ascension, l’obsidienne est peu à peu remplacée par de la pierre ponce. Et oui, j’ai découvert que la pierre ponce est une pierre volcanique (je ne sais pas si je dois avouer cela…). C’est le résultat d’une lave composée de beaucoup de bulles de gaz et qui après l’explosion laisse place au vide. C’est pour ça que c’est une pierre très légère, elle est majoritairement composée de vide.

L’arrivée au sommet nous permet d’avoir une belle vue sur les îles de Vulcano, Lipari et Salina. On en profite également pour prendre le désormais traditionnel gâteau du sommet. Yves nous fait découvrir tous les jours des gâteaux faits main et bien sûr, à chaque fois, une spécialité locale.

Après une explication de la formation de l’île par Yves, avec les différentes étapes au cours des millénaires, la direction est mise sur une petite plage sympa (même si elle est en galets) près des carrières. La redescente nous fait traverser des petits villages sympathiques et typiques.

La plage nous attend

La plage nous attend

 

Après le pique-nique, aussi gargantuesque que d’habitude, on investit les transats pour profiter de notre première après-midi de liberté. Au programme, baignade, repos, lecture et écriture du journal bien évidement.

La baignade est sympa, même si les galets font terriblement mal aux pieds. L’eau est bonne mais on est très loin de la baignade de la veille depuis le pont du bateau.

Pour rejoindre le bus qui nous ramènera à Lipari, il y a des bateaux navettes qui nous emmènent un peu plus loin. L’une d’elle est une toute petite barque avec un drapeau de pirate et au gouvernail, un authentique corsaire avec barbe et foulard dans les cheveux. Trop la classe ! Dommage, ce n’est pas la nôtre.

Le bâteau bus... si si c'est vrai !

Le bâteau bus… si si c’est vrai !

 

Retour à l’hôtel pour les désormais traditionnels douche/apéro avant de retrouver tout le monde pour un restaurant gastronomique. Aujourd’hui on teste un repas complet, dans la plus pure tradition italienne.

On arrive un peu en retard, du coup Céline se jette sur la place à côté de Bruno et moi je me retrouve en face de Pascale et à côté d’Yves. Le repas s’annonce mal pour moi.

Au menu de ce soir :

  • En anti pasti : Calamar panné, anchois et carpaccio d’espadon. Je n’ai pas trouvé cela fantastique, mais néanmoins meilleur que je ne m’y attendais. Par contre Céline n’a pas aimé.
  • On a enchainé avec le primo, des pâtes. Là j’ai bien aimé… pas Céline.
  • En secundo, assiette de poissons et de fruits de mer… même remarque que pour l’anti pasti.
  • Et enfin, le tant attendu Tiramisu arrive… Et là c’est la déception. Déjà y a un goût de citron (inattendu !) et en plus, c’est un gâteau avec beaucoup de biscuits et peu de mascarpone. Du coup, pour s’excuser, le patron nous offre un verre de Malvoisie. Si on ajoute les deux verres de vin, la bière d’apéro et un digestif (Grappa pour moi et Limoncello pour Céline), la soirée était bien arrosée. Le digestif était d’ailleurs offert par Bruno pour fêter ses 50 ans… encore.

C’est donc en ayant encore trop mangé (et trop bu) que nous allons nous coucher pour notre dernière nuit au studio de Lipari. Demain c’est la journée tant attendue mais aussi tant redoutée : le Stromboli !

  • mh

    Mais qu’est ce qu’elle a cette Pascale ?

    • On dira sobrement que ce n’était pas le plus interessante/sympa du groupe :o)