Jour 5 (1ère partie) : Panarea et Stromboli

Petite pause avant la grosse journée

Petite pause avant la grosse journée



Aujourd’hui c’est le menu à la carte. On choisit son menu en fonction de sa forme et de ce qu’on veut faire.

Les possibilités : Pour le matin, randonnée de 3 heures sur Panarea, qui, d’après Yves, est la plus belle randonnée des îles. Pour les moins courageux, ça sera la plage.
Pour l’après-midi/soirée, c’est la tant attendue ascension du Stromboli : le sommet à 918 mètres ou la plateforme à 400 mètres.

Le RDV du matin est donc donné à l’hôtel d’Eduardo, l’Oriente, pour notre 3ème et dernier petit déjeuner. Comme d’habitude, C’est super bon et Eduardo joue son rôle d’hôte à la perfection. Le trajet vers le port se fait à pied pour aller attendre l’aliscaphe nous amenant à Panarea pour passer toute la matinée.

C’est la première fois qu’on prend un aliscaphe, bateau avec deux énormes patins devant qui sortent de l’eau lorsque le bateau prend de la vitesse.
Il nous faudra ½ heure de bateau pour rejoindre Panarea. Cette île, qui pendant longtemps n’avait ni électricité, ni eau courante s’est transformée pour devenir le “Saint Trop” du coin. Les discothèques se succèdent sur les bords de plage. Loin de l’esprit Allibert et de nos vacances randonnées, c’est bien pour autre chose que nous sommes venus : Le Pizzo dei Corvo.

C'est ça un aliscaphe

C’est ça un aliscaphe



Avant l’heure du choix entre plage et grimpette à 420 mètres, nous avançons vers la plage à travers les ruelles de l’île. Les ruelles sont très étroites et laissent juste la place aux scooters ou aux tricycles, pour la plupart électriques, pour passer. La voiture a été bannie de l’île.

C’est le moment du choix. Belle balade mais fatigante ou toast sur la plage afin de s’économiser pour le soir ? Geneviève et Régine hésitent mais choisissent la plage : Régine principalement à cause de son genou en vrac, Agnès est plus hésitante mais succombe à l’appel de la mer. Céline a également du mal à choisir mais finit par me suivre avec Pascal et Bruno pour pouvoir dire qu’elle est montée.

Rando ou plage ? La question se pose t-elle vraiment ?

Rando ou plage ? La question se pose t-elle vraiment ?



La balade nous emmène doucement sur la côte ouest de l’île qui est extrêmement escarpée. La côte rejointe, l’ascension pour le Pizzo dei Corvo peut commencer. C’est assez abrupt, de plus en plus pour finir en escalade sur les rochers. La température avoisine les 35°C comme depuis notre arrivée. L’effort est intense, le rythme soutenu (même Bruno a trouvé la montée rapide), ce qui déclenche une petite crise d’asthme à Céline. Je récupère donc son sac pour qu’elle puisse respirer plus librement.
La montée est très difficile mais la vue en haut vaut l’effort fourni. De là à dire que c’est la plus belle balade… ce n’est pas notre avis.

C'est difficile...

C’est difficile…



La redescente se fait par un terrain très escarpé en escalier de pierres. C’est très fatigant et sans intérêt. Comme souvent en montagne, seule la montée vaut le coup. Après deux heures de rando, on retrouve tout le monde pour un repas dans un resto donnant sur le port.Avant de manger, je pars avec Céline et Bruno à la pharmacie pour essayer de trouver du Maxair car Céline n’en a plus. Bruno nous accompagne car étant médecin (psychiatre), il peut avoir des médicaments, même sans ordonnance. C’est super sympa de sa part de nous l’avoir proposé. Pas de chance, la pharmacie est fermée. On verra ce soir à Stromboli.

Retour au resto pour un pique-nique rapide avant de reprendre l’aliscaphe pour notre 2ème volcan du séjour. Le lever matinal et le cumul de fatigue aidant, le trajet vers Stromboli est propice à un petit sommeil réparateur. Ce soir, une grosse ascension nous attend.

Après l’accostage, on prend la direction de l’hôtel qu’on pense juste à côté…résultat, 20 bonnes minutes de marche ! Céline et ses tongs fulminent un peu. Une fois posés dans notre chambre, il nous reste 30 minutes pour nous préparer… enfin pour ceux qui font le sommet. Ce soir nous seront quatre, Bruno, Agnès, Pascale et moi ainsi que 400 autres touristes… Le guide pour monter au sommet du Stromboli est obligatoire, c’est 25€ par personne !! Un vrai scandale, du racket !!! Ca me rappelle l’ascension des volcans à Bali ou nous étions obligés de passer par la mafia locale.

To be continued…

L'ascension de l'après-midi se profile

L’ascension de l’après-midi se profile