Jour 4 : Chiens de traîneaux

Ce matin on a mis le réveil, on a RDV à 10h30 pour aller faire du chien de traîneaux. On arrive pile à l’heure mais tout le monde nous attend déjà. Hier on était 6, là on est 20 !

Il neige toujours beaucoup et la motoneige que je conduis avance pas bien vite. A la queuleuleu c’est bien lentement qu’on arrive à l’élevage qui est juste à côté des rennes d’hier.

Les chiens ne sont pas des huskies mais des croisements de deux espèces différentes. Après un tour de l’élevage on rejoint les traîneaux. Sur chaque traîneau : un mucher, un passager et six chiens. Les chiens ne cessent d’aboyer, le bruit qu’ils font est indescriptible.

Mamour prend place dans le traîneau et je me mets aux commandes. Debout, les mains bien accrochées, les deux pieds sur le frein, j’attends le départ.On est en deuxième position et c’est parti ! Les chiens qui hurlaient la seconde précédente se taisent tous d’un seul coup. Les traîneaux s’élancent et on entend juste le bruissement des patins sur la neige.

La sensation de glisse est presque aérienne. Nos chiens avancent vite, je dois freiner souvent pour qu’ils n’attaquent pas le mucher devant nous.La balade est magnifique, la sensation géniale, voici le moyen de déplacement le plus calme qu’on ait trouvé ! Sans masque, ni lunette, j’ai de la neige plein les yeux, je suis bien contente d’échanger ma place avec Mamour. Assise dans le traineau, les sensations sont différentes mais le calme est toujours bien là.

De retour à l’élevage on est trempés, et on part se réchauffer dans une petite cabane où nous attendent des saucisses chaudes et du café. Après cette courte pause on repart en motoneige.

Retour vers 16 heures à Luosto, on rentre une demi-heure à l’hôtel le temps de sécher les affaires et on retourne se balader à pied. La nuit tombe déjà quand on rentre.

Sauna, feu, apéro, dîner, nos soirées se suivent et se ressemblent. Elles sont bercées par le romantisme des lieux qui prolonge parfaitement notre mariage.