La Réunion : Le bilan

Hormis New-York, c’est la première fois qu’on revient sur nos traces pour un deuxième séjour dans un pays qu’on a déjà visité (une île en l’ocurence). Il y a tellement d’endroits dans le monde qu’on veut découvrir et qu’il faut découvrir, qu’on n’a jamais voulu revenir au même endroit. Pour autant, on a toujours su, à peine quitté l’île de La Réunion il y a 6 ans, qu’on reviendrait.

Et définitivement on n’a aucun regret tant cette île est magnifique. Les paysages sont variés, les possibilité sont variées. On s’y sent bien, vraiment bien.

D’un point de vue organisation, la bonne découverte de ce voyage c’est la compagnie low cost French Blue qui n’a vraiment rien à envier à d’autres grosses compagnies où le billet d’avion peut y être beaucoup plus cher. Si on en a l’occasion, on repartira avec eux sans aucune hésitation. A tous ceux qui ne connaissent pas La Réunion, profitez-en !!! Le billet commence à 450€ l’aller/retour par personne. C’est 2 A/R Paris/Marseille en TGV.

Côté trek, la surprise (plus ou moins bonne) c’est la configuration du terrain dans le cirque de Mafate. J’avais lu qu’il y avait pas mal d’escaliers (et j’avoue, j’avais oublié ce détail avant d’arriver) mais c’est au delà de ce que j’imaginais. Il n’y a QUE des escaliers, en montée ou en descente. Le plat n’existe pas dans Mafate, ce qui rend les randonnées plus difficiles qu’ailleurs. Sur le papier nos journées étaient plus que faisables (regardez la distance et les dénivelés à la fin de chacune de journées) mais la réalité est toute autre. Évidemment ça reste faisable puisqu’on a réussi et qu’on n’a pas non plus relevé le défis du siècle, mais franchement je ne m’attendais pas à une difficulté si importante pour de « petits » parcours comme on a fait.

La première fois qu’on est venu, j’avais Pierre sur le dos c’est pour ça qu’on n’a pas fait Mafate ou le piton mais faut bien avouer qu’à l’époque, le cirque nous impressionnait un peu. Si vous venez, allez-y, pas forcément comme nous, mais allez-y. Il y a de quoi y faire des randonnées plus faciles, moins longues. On peut rester dans le cirque moins longtemps, on peut dormir dans un bon lit en gîte (encore que le « bon » reste à vérifier) et manger de bons caris ou du rougail saucisse le soir mais il faut vivre cette expérience de Mafate. Et si vous avez la forme (mais vraiment la forme), le piton des neiges est également une expérience à ne pas manquer (mais attention à ne pas le sous estimer avec son altitude « relativement » basse, genoux fragiles s’abstenir).

Je terminerais avec le « comment » on a fait ce trek. Franchement, passer 5 jours en autonomie complète dans le cirque de Mafate ou sur les pentes du piton des neiges, c’est assez extraordinaire. Ça renforce ma conviction que ce sont les vacances que j’adore. Initié en septembre dans les Pyrénées, plus particulièrement dans la magnifique réserve du Néouvielle, je suis définitivement convaincu par ce mode de vacances.

Partir avec tout ce dont on a besoin sur le dos, pouvoir s’arrêter quand on veut, changer son itinéraire à sa guise, préparer et prendre ses repas dehors devant des paysages plus magnifiques les uns que les autres, c’est ça la vie…

Ça se résume assez bien par la sensation très puissante que j’ai eue lorsque j’ai fait le lever de soleil en haut du pic du Bastan, cette sensation d’être exactement à sa place, ni plus ni moins que là où je devais être. Je reste lucide, il s’agit de vacances, courtes qui plus est, mais c’est bon de revenir au plus bas niveau des besoins vitaux : Trouver de l’eau, manger, dormir… et vivre

Bilan du trek : 55,5km – 5525m d+ – 5151m d- (ça fait beaucoup de 5 tout ça)

  • mh

    Tout à fait d’accord avec ton ressenti,
    J’adore ce style de voyage, hélas je ne peux plus porter de quoi être en autonomie mais je j’essaie ce qui m’est encore possible et vivre en toute simplicité avec le minimum en quittant confort assurance et certitude .
    Exister.

  • Xelle

    oh que vous êtes mignons tous les deux <3

  • Xelle

    Je ne pensais pas que tu aurais autant à écrire sur un voyage en randonnée, j’ai l’impression que ta plume se délie avec l’espace 😉

    • En fait elle est plutôt liée à l’intérêt que j’ai eu pour le voyage… regarde le nombre de ligne et tu saura si j’ai aimé ;o)