Finalement l’heure de jeu cette nuit a été salvatrice. Ca plus un petit encas pour les enfants et la vraie nuit a pu commencer.
Le réveil a été déclenché par le petit déjeuner servi par notre hôte à 9h30. C’est sûr qu’à cette heure-là avec la nuit qu’on a eu, personne ne faisait le malin, surtout pas les enfants. Les yeux collaient un peu.
Petit dej donc, ramené par notre « hôte » qui n’habite pas très loin (on loue un appartement). Elle nous avait prévenus la veille, pas de lait et pas de jus de fruit. C’est local. Tant mieux ! Enfin je crois ?
Donc c’est parti : on commence par quelque chose qui ressemble à des naan sucrées, d’autres à la banane et enfin une troisième salée à tremper dans une sauce épicée. Vraiment très bon. Un œuf sur le plat et du pain pour accompagner tout ça ! Super petit déjeuner.
11h, on décolle enfin pour la visite de Kuala Lumpur. On part évidement en direction des Petronas Tower. On y va à pieds ce qui nous permet de traverser le temps entre le KL vieux et vétuste (pour ne pas dire délabré) et le KL neuf, reconstruit et beaucoup plus contemporain, en tout cas plus à l’image d’une capitale asiatique telle qu’on l’imagine.
Pour s’y rendre on emprunte un gigantesque pont couvert et fermé (et climatisé bien sûr) qui serpente entre les différents buildings du quartier, seule artère praticable transportant les piétons au travers des enchevêtrements de béton et de verre.
On en ressort au niveau du parc faisant face aux tours Petronas, plus hautes tours jumelles du monde et 5ème tous buildings confondus, rendues célèbres il y a maintenant plus d’une décennie par Sean Connery dans le médiocre « haute voltige ».
Le parc est vraiment très agréable et rafraîchissant. Un grand espace d’eau et de fontaines chlorées permettent, surtout aux enfants, de faire trempette par cette chaleur tropicale.
Un petit passage par le parc de jeux qui jouxte et on repart déjeuner au pied des tours. On ne les visitera pas puisqu’il faut venir à 7h du matin pour espérer obtenir l’un des 200 sésames permettant de gravir les plus de 400 mètres de hauteur. On aura néanmoins largement pu contempler l’édifice. Une belle construction année 30, en tout cas c’est ce à quoi elles font penser Céline et qui s’intégrerait parfaitement dans Manhattan.
C’est en taxi qu’on poursuivra la balade jusqu’à Chinatown. Grand bazar local, on peut trouver toutes sortes d’objets de marques telles que Nike, Adidas, Ray-Ban… tous garantis sans contre façon bien sûr !
On ne s’attardera pas plus d’une heure ou deux, le temps de déambuler, d’acheter un papillon canne qui se propulse au « Pierre qui pousse », excellent système de motivation pour marcher ! On termine par une petite bière en terrasse pour se préparer à l’idée de rentrer se détendre à la piscine de l’hôtel. Pas facile ces vacances…
Faute de trouver le bus, on rentre à pied et c’est tant mieux car ce n’était pas très loin. Néanmoins, on aura bien marché aujourd’hui et Pierre nous a suivis sans trop se plaindre. C’est peut-être ça qu’on appelle « l’effet papillon » ?!
Etrangement on s’y fait bien au luxe d’avoir une piscine dans l’immeuble et après une journée chaude, humide et pestilentielle… ah oui, on avait oublié comme les mauvaises odeurs sont très présentes et agressantes en Asie. Ça va de la classique odeur de poubelle en passant par le Jack Fruit (si si c’est une horreur ce fruit, d’ailleurs il est interdit d’en ramener dans la plupart des hôtels) et bien sûr la pollution omniprésente. Notre séjour en Indonésie me revient un peu plus en mémoire tout d’un coup !
Bref, une piscine bienvenue pour nous détendre et nous requinquer avant d’attaquer la longue soirée… ce soir c’est décidé on fait veiller les enfants tard pour éviter de récidiver comme la nuit précédente.
On retourne manger dans le triangle d’or, comme hier soir. C’était bon hier, ça l’est encore ce soir. S’en suivra un petit tour dans le quartier avec un Pierre toujours aussi motivé : « chui épuisé moi, on rentre bientôt ? »
Le coucher a encore été un peu laborieux puisque les enfants ont tenu jusqu’à 1h20… Finalement si on garde ce rythme, le décalage horaire du retour sera une pure formalité ! Mais malgré ces quelques difficultés, on a pu assister à l’attention très forte que Pierre porte à avec sa sœur. Tous les jours il a des petits gestes qui m’étonnent. Plus tôt dans la journée, il s’est précipité sur Jeanne qui était en train de se rapprocher dangereusement du bord du lit alors qu’il était en train de jouer plus loin. Ce soir il lui a chanté « fait dodo colas mon pti frère » alors qu’elle pleurait dans sa tante refusant de s’endormir… et ça l’a calmée ! Je ne sais pas si nous avons eu ce genre de comportement avec mes sœurs, mais je ne m’en souviens pas.